Divers

15e Législature

Legislature XV

Le député Eric Diard interpelle le Ministre des affaires étrangères sur le terrible festival de Yulin en Juin en Chine où des milliers de chiens et de chats seront massacrés sur la place publique (ces animaux seront jetés vivants dans de l'eau bouillante ou brûlés vivants sur des grilles de barbecue). Cruauté immense !

Je viens d'interpeller Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur le festival de Yulin, qui est le plus grand massacre de chiens et de chats au monde. #StopYulinFestivalPubliée par Eric Diard - Mercredi 12 juin 2019

Le député Eric Diard remet un courrier signé par 32 de ses confrères à l'ambassade de Chine pour demander la fin du festival de Yulin   Voir la vidéo

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Député Loic Dombreval, président du groupe d'études pour la condition animale

Il nous a dit qu'il avait créé les amendements pour les animaux pour le projet de loi Egalim : fin du broyage poussins, fin des cages pour les animaux, fin castration à vif des porcelets...

Mais ces amendements ont été rejetés par les députés.

Depuis les 2 dernières législatures ainsi que pendant cette législature, aucune proposition de loi n'a été retenue par les groupes politiques. Cela veut dire qu'une proposition de loi pour les animaux n'a été présentée dans l'hémicycle pour être votée depuis au moins 2 législatures. Les animaux ne comptent pas pour les députés et sénateurs.

Nous avons cependant demandé au Député Loic Dombreval d'écrire une proposition de loi pour la fin de la viande de cheval. Qu'au moins une proposition de loi pour les animaux soit votée !!!

Nous avons demandé aussi au député Loic Dombreval si il pouvait mettre en place des référendums en ligne sur la fin de la chasse, fin de la corrida et sur l'expérimentation animale. Nous ne savons pas si Mr Dombreval a le pouvoir d'organiser des référendums.

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Demande à Mme la député Samantha Cazebonne,

que le groupe d'études sur la condition animale, duquel elle fait partie, remette un courrier pour la fin de la viande de chien et de chat en Corée du Sud, en Thailande, au Vietnam, en Indonésie, au Cambodge et aux Philippines soit au Président de ces pays, soit au Ministre de l'écologie de ces pays ou à l'ambassade de ces pays en exigeant une réponse.

Elle ne souhaite pas interpeller les pays asiatiques pour ce sujet, pour elle il s'agit d'ingérence.

Mme la députée Cazebonne, va faire une proposition de loi pour l'interdiction des mineurs pendant la corrida.

Nous lui avons demandé de faire une proposition de loi pour l'interdiction de la corrida, ce qu'elle n'a pas accepté, elle souhaite agir petit à petit.

Un grand merci à Mme Cazebonne, elle ne doit pas se laisser intimider, 74 % des Français sont pour la suppression de la corrida.

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Demande au député Buon Tan membre du groupe d'amitiés avec les députés chinois de contacter des députés chinois pour une proposition de loi pour la fin de la viande de chien et de chat et des fermes à ours en Chine. Et la même chose pour le Cambodge, pays d'origine du député. On nous a répondu que cela n'était pas possible car c'était de l'ingérence
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Proposition de loi sur les conditions de vie des animaux par le Député Cédric Villani (Octobre 2020)

Proposition de loi de M. Cédric Villani relative à des premières mesures d'interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrances chez les animaux et d'amélioration des conditions de vie de ces derniers Document

1) Cette proposition est d'abord renvoyée à la Commission des Affaires Economiques :

Commission des affaires économiques : Interdiction de pratiques génératrices de souffrances chez les animaux Vidéo de la séance

Principaux articles de la proposition de loi et principaux amendements adoptés par la commission en première lecture sur la proposition de loi :

Article 1er : Création d’un fonds de soutien à la transition pour le bien-être animal

Réécriture globale de l’article pour créer un comité chargé de suivre et de contrôler l’application des dispositions de la proposition de loi, à la place du fonds de soutien initialement proposé par l’article [amendement CE22 de Mme Aurore Bergé (LaREM)].

Article 2 : Interdiction de l’élevage et de l’abattage d’animaux dans le but d’obtenir de la fourrure

Réécriture globale de l’article pour interdire les élevages de visons d’Amérique destinés à la production de fourrures (dans un délai de cinq ans après la promulgation de la loi) ainsi que la création, l’agrandissement et la cession de ces élevages dès la promulgation de la loi [amendement CE23 de Mme Aurore Bergé (LaREM)].

Article 3 : Interdiction des spectacles d’animaux vivants

Interdiction progressive de la détention d’animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants, avec un délai permettant aux acteurs de s’adapter [amendement CE24 de Mme Laëtitia Romeiro Dias (LaREM) sous-amendé par le CE53 du rapporteur M. Cédric Villani (EDS)].

Article 4 : Interdiction de la chasse à courre, pratiques équivalentes et chasses dites traditionnelles

La commission a supprimé l’article 4 [amendements identiques CE18 de M. Alain Perea (LaREM), CE20 de M. Julien Aubert (LR) et CE30 de M. David Corceiro (Modem)].

Article 5 : Interdiction progressive de l’élevage sans accès au plein air

La commission a supprimé l’article 5 [amendements identiques CE17 de M. Grégory Besson-Moreau (LaREM) et CE29 de M. Jean-Baptiste Moreau (LaREM)].

Les discussions de cette proposition de loi porteront, en séance publique, sur le texte élaboré par la commission des Affaires économiques

Conclusion : la Commission a supprimé l'article 4 sur l'interdiction des chasses traditionnelles et l'interdiction progressive de l'élevage sans accès au plein air

2) Jeudi 8 octobre 2020 - Vote dans l'hémicycle

Cette proposition de loi très attendue par les associations de défense animale n'a pu être discutée que de 22h à minuit dans l'hémicycle et très peu d'amendements ont été examinés et votés (la proposition de loi sur le délai de l'IVG ayant accaparée toute la journée de 9h à 20h)

Il faut que cette proposition soit représentée en hémicycle. Nous nous renseignons pour que cela se fasse.

Voici les amendements déposés par les députés pour cette proposition de loi (cliquez) 179 amendements

Le député écologiste François-Michel Lambert a déposé un amendement pour que les chats soient considérés comme nuisibles car il fait partie des espèces d’animaux susceptibles de causer des dégâts, en s’attaquant à des espèces protégées . Plusieurs millions d’oiseaux et petits rongeurs disparaissent chaque année entre ses griffes.

Cela entrainerait, si cet amendement était adopté, que tous les chats (sauvages et domestiques) seraient des cibles pour les chasseurs ! Quelle honte !

Il y a 12 millions de chats en France et il est certain que les millions de propriétaires de chat sont contre cet amendement !

Finalement, l’amendement ne sera pas jugé recevable par l'Assemblée nationale.
Des députés ont fait obstruction de cette proposition de loi en prolongeant les débats afin d'éviter les votesImage

Cette proposition de loi du député Cédric Villani ne sera pas représentée dans l'hémicycle pour le vote car le groupe EDS auquel appartenait Mr Villani a été dissous.

Le député Villani ne faisant plus partie d'un groupe parlementaire, il ne peut plus déposer une proposition de loi mais il peut en revanche déposer des amendements sur d'autres propositions de loi ou un projet de loi du gouvernement. Le député Villani est un député Non inscrit.

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Proposition de loi 3661 de la députée Laetitia Romeiro Dias contre la maltraitance animale - Janvier 2021

Voici le texte de cette proposition de loi : Texte

logo

Le texte passe en première lecture à l'Assemblée

Gros résumé de cette proposition de loi

CHAPITRE Ier Conditions de détention des animaux de compagnie et des équidés
Article 1erArticle 2Article 3Article 4Article 5Article 6Article 7
CHAPITRE II Renforcement des sanctions dans la lutte contre la maltraitance à l’encontre des animaux domestiques
Article 8Article 9Article 10Article 11
CHAPITRE III Fin de la maltraitance d’espèces sauvages utilisées à des fins commerciales
Article 12Article 13Article 14
CHAPITRE IV Fin de l’élevage de visons d’Amérique destinés à la production de fourrure
Article 15Article 16

Résumé de cette proposition de loi

Le chapitre 1er vise à améliorer les conditions de détention des
animaux de compagnie et des équidés. L’article 1er crée ainsi un certificat
de sensibilisation pour toute acquisition d’un futur animal de compagnie,
afin de mieux responsabiliser les acquéreurs en amont de l’acte d’achat.
L’article 2 renforce l’identification des animaux domestiques, en étendant
les compétences de contrôle de l’identification aux policiers municipaux et
aux gardes champêtres. L’article 3 vise à actualiser le dispositif des
fourrières inscrit aux articles L. 211-24 et suivants du code rural et de la
pêche maritime, afin de simplifier l’action des communes dans la mise en
œuvre de cette politique. L’article 4 vise à généraliser la stérilisation des
chats errants, pour limiter les risques de surpopulation féline. L’article 5
renforce la législation autour des nouveaux animaux de compagnies
(NAC), en allant au-delà de l’arrêté ministériel du 8 octobre 2015, à travers
l’immatriculation des élevages et l’encadrement des conditions de cession
de ces animaux. L’article 6 vise à rendre obligatoire la mention de l’acte
de névrectomie sur le livret d’identification qui accompagne l’équidé, afin
d’améliorer la traçabilité de cette pratique. L’article 7 introduit une
nouvelle procédure de vente forcée pour les équidés abandonnés chez un
professionnel, pour faire face aux difficultés que pose aujourd’hui
l’abandon des équidés en France.

Le chapitre II vise à renforcer les sanctions dans la lutte contre la
maltraitance des animaux domestiques. L’article 8 renforce les sanctions et
les peines applicables aux personnes coupables d’actes de cruauté et de
sévices graves infligés à un animal, faisant de la mort de l’animal une
circonstance aggravante au moment de l’appréciation des faits par le juge.
L’article 9 a pour objectif de créer un stage de sensibilisation à la
prévention et la lutte contre la maltraitance animale, à destination des
personnes condamnées pour maltraitance envers les animaux. L’article 10
prévoit une peine complémentaire d’interdiction de détention d’animal
pour toutes les peines liées à la maltraitance animale, à l’atteinte volontaire
à la vie d’un animal domestique et aux mauvais traitements infligés sans
nécessité à un animal. L’article 11 réprime la production et de la diffusion
de représentations à caractère zoophilique, afin de renforce l’arsenal
permettant de lutter contre les sites pornographiques spécialisés dans la
zoophilie

Le chapitre III vise à mettre fin à la maltraitance d’espèces sauvages
utilisées à des fins commerciales. L’article 12 interdit la détention
d’animaux sauvages par les cirques itinérants et les delphinariums, dans la
continuité des engagements pris par le ministère de la Transition
Écologique. L’article 13 proscrit l’exhibition d’animaux sauvages dans les
discothèques et à la télévision, afin de respecter leurs impératifs
biologiques. Enfin, l’article 14 vise à interdire la détention d’ours et de
loups à des fins de présentation au public dans des établissements
itinérants, afin de mettre fin à la pratique dite « des montreurs » d’ours et
de loups.

Le chapitre IV met fin à l’élevage de visons d’Amérique élevés pour
leur fourrure. Dans cette perspective, l’article 15 vise à interdire, la
création, l’agrandissement ou la cession des élevages, et à mettre fin dans
un délai de 5 ans aux élevages de visons d’Amérique destinés à la
production de fourrure. L’article 16 sécurise budgétairement le dispositif,
en prévoyant de gager les charges induites sur les droits mentionnés aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Ce texte passe en Commission pour étude et vote. Ici ce sera la Commission des Affaires Economiques

Les députés proposent des amendements qui seront adoptés ou non en commission
Amendements déposés sur le texte n° 3661 Voici les 213 amendements proposés par les députés

Dispositions du texte et principaux amendements adoptés par la commission :

Chapitre 1er : Conditions de détention des animaux de compagnie et des équidés.

Article 1er : Création d’un certificat de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce de l’animal de compagnie ou de l’équidé.

Modification de l’emplacement du certificat afin qu’il figure dans les dispositions générales dans la section sur la protection des animaux. [CE163 de M. Dombreval (rapporteur général)]

Article 2 : Renforcement de l’identification des animaux domestiques.

Extension de la capacité des policiers municipaux et des gardes champêtres à l’établissement de procès-verbaux pour constater le défaut d’identification d’un animal. [CE164 de M. Dombreval (rapporteur général)]

Après l’article 2

Mise en place d’un traitement automatisé des contravention prises en infraction aux règles relatives à l’identification ou à la protection animale. [CE150 de Mme Rossi (LaREM)]

Article 3 : Simplification de la mise en œuvre communale des fourrières

Ajout d’un objectif d’accueil des animaux par les fourrières et refuges dans des conditions permettant de veiller à leur bien-être et à leur santé. [CE22 de Mme Vanceunebrock (LaREM)]

Obligation pour le gestionnaire de la fourrière ou du refuge de suivre une formation en bien-être des animaux de compagnie. [CE167 de M. Dombreval (rapporteur général)]

Après l’article 3

Définition légale de la « famille d’accueil » temporaire de chats et de chiens abandonnés. Elle doit être rattachée à un refuge, et possibilité pour ces familles d’adopter les animaux accueillis. [CE151 de Mme Cazebonne (LaREM)]

Article 4 : Généralisation de la stérilisation des chats errants.

Extension aux intercommunalités du dispositif « chats libres » qui permet aux maires de faire capturer des chats non identifiés vivant en groupe puis de les relâcher sur le lieu de la capture, après avoir fait procéder à leur identification et stérilisation. [CE14 de M. Corceiro (Dem)]

Avant l’article 5

Possibilité pour le vétérinaire sanitaire d’informer, sans délai, l’autorité administrative compétente de tout défaut d’identification d’un chien ou d’un chat constaté. [CE169 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Interdiction de la vente de femelle gestante sans l'accord préalable de l'acheteur. [CE213 de Mme Romeiro Dias (co-rapporteure)]

Article 5 : Renforcement de la législation autour des nouveaux animaux de compagnies (NAC), à travers l’immatriculation des élevages et l’encadrement des conditions de cession de ces animaux.

Article 6 : Mention obligatoire de l’acte de névrectomie sur le livret d’identification qui accompagne l’équidé.

Article 7 : Nouvelle procédure de vente forcée pour les équidés abandonnés chez un professionnel.

Chapitre II renforcement des sanctions dans la lutte contre la maltraitance des animaux domestiques.

Article 8 : Renforcement des peines applicables lorsque les sévices graves, ou de nature sexuelle, ou les actes de cruauté ont entraîné la mort de l’animal.

Après l’article 8

Mention explicite de l’animal dans l’article 122-7 du code pénal relatif à l’intervention en cas de danger imminent. [CE208 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Introduction de la notion de circonstances aggravantes en cas de maltraitances et de sévices sur les animaux de compagnie commis par le propriétaire ou un membre de la famille de l'animal maltraité. [CE197 de Mme Romeiro Dias (co-rapporteur)]

Article 9 : Stage de sensibilisation à la prévention et la lutte contre la maltraitance animale, à destination des personnes condamnées pour maltraitance envers les animaux.

Article 10 : Peine complémentaire d’interdiction de détention d’animaux.

Possibilité d’ordonner le retrait d’animaux pour les confier à un tiers, notamment une fondation ou une association de protection animale reconnue d’utilité publique, pour une durée limitée, lorsque sont constatés des cas de maltraitance animale par des professionnels. [CE152 de Mme O’Petit (LaREM)]

Inscription des personnes, ayant commis des délits contre les animaux, dans le fichier national des personnes recherchées au titre de décision judiciaire. [CE24 de Mme Vanceunebrock (LaREM)]

Possibilité pour la justice d’ordonner le transfert de propriété par cession des animaux placés suite à un constat de maltraitance. Il s’agit notamment de permettre par la vente la prise en charge des frais liés au placement. [CE158 de Mme O’Petit (LaREM)]

Article 11 : Répression de la zoopornographie.

Sanction de la production et de la diffusion de représentations à caractère zoophilique même en cas de production et diffusion à titre personnel. [CE182 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Rééchelonnement de la peine maximale prévue en cas de zoopornographie compte tenu de la révision générale de l’échelle des peines pour les cas de maltraitance, y compris sexuelle. [CE187 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Neutralisation du risque potentiel pour des individus d’être sanctionnés pour avoir uniquement consulté des vidéos pornographiques légales sur un site pornographique légal mais temporairement et très marginalement parasité par des contenus zoophiles illégaux postés par des tiers. [CE183 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Après l’article 11

Dispense de la stricte observation du secret professionnel pour les vétérinaires signalant un sévice grave, de nature sexuelle et tout autres actes de cruauté tels que visés et sanctionnés à l’article 521-1 du code pénal. [CE175 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Renforcement des peines en cas de sévices de nature sexuelle sur les animaux, portées à 4 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. En cas de circonstances aggravantes, celles-ci sont portées à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. [CE205 de M. Houbron (co-rapporteur)]

Pénalisation de la mise à disposition d’un animal, dans une visée zoophile, notamment sur des sites de rencontre. [CE100 de Mme Beaudouin Hubière (LaREM)]

Chapitre III : Fin de la maltraitance d’espèces sauvages utilisées à des fins commerciales.

Article 12 : Interdiction de la détention d’animaux sauvages par les cirques itinérants et les delphinariums.

Interdiction de la détention, en vue de les présenter au public dans des établissements itinérants, de l’ensemble des animaux d'espèces non domestiques. Cette interdiction entre en vigueur, pour l'ensemble des espèces concernées, cinq ans après la promulgation de la loi. [CE212 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Interdiction de manière immédiate et non différée de la reproduction et l’acquisition d’animaux appartenant aux espèces mentionnées au I de l’article L. 211-33 détenus dans des établissements itinérants en vue de les présenter au public. [CE191 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Suppression de la dérogation permettant la participation à des spectacles, d’animaux castrés ou ayant subi une intervention chirurgicale destinée à empêcher leur reproduction. [CE196 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Article 13 : Interdiction de présenter certains animaux d’espèces non domestiques en discothèque lors d’évènements festifs analogues et dans le cadre d’émissions télévisées ou réalisés en plateau.

Entrée en vigueur immédiate de l’interdiction de présenter des animaux d'espèces non domestiques en discothèque ou lors d'évènements festifs analogues. [CE201 de Mme Romeiro Diaz (rapporteure)]

Réduction à deux ans du délai pour l'entrée en vigueur de l’interdiction de présenter des animaux des espèces non domestiques dans les émissions de télévisées et autres émissions réalisées en plateau au lieu de 5 ans initialement prévu. [CE215 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Article 14 : Interdiction de détenir des ours et des loups en vue de les présenter au public à l’occasion de spectacles itinérants.

Interdiction de reproduction des ours et loups détenus pour participer à des spectacles itinérants. [CE88 de M. Villani (NI)]

Réduction à deux ans du délai d'entrée en vigueur de l’interdiction de la détention d’ours et de loups à des fins de présentation au public dans des établissements itinérants. [CE214 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Chapitre IV Fin de l’élevage de visons d’Amérique destinés à la production de fourrure.

Article 15 : Interdiction de l’élevage de visons d’Amérique destinés à la production de fourrure.

Réduction à 2 ans du délai pour l’interdiction d’élevage de visons d’Amérique (au lieu de 5 ans). [CE195 de Mme Romeiro Diaz (co-rapporteure)]

Article 16 : Gage.

Le texte passe aux votes des députés en séance publique

Amendements déposés sur le texte n° 3791 Voici les 509 amendements proposés par les députés

 

Vendredi 29 janvier 2021, les députés ont adopté, en première lecture, la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale par 79 voix contre 2.

 

Cette proposition de loi rassemble différentes dispositions visant à lutter contre la maltraitance des animaux domestiques et des animaux d’espèces sauvages, tout en améliorant les conditions de leur détention.

La proposition de loi renforce les sanctions en cas de maltraitance animale et la répression de la zoopornographie.

L’article 8 renforce les sanctions et les peines applicables aux personnes coupables d’actes de cruauté et de sévices graves infligés à un animal. Les peines pour maltraitance, pouvant aller actuellement jusqu’à deux ans d’emprisonnements et de 30 000 euros d’amendes, sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits ont entrainé la mort de l’animal. En outre, sont sanctionnés les actes commis contre les animaux sauvages, lorsque ces derniers sont apprivoisés ou tenus en captivité, et non plus seulement ceux commis contre les animaux domestiques.

Les article 9 et 10 créent un stage de sensibilisation et une peine complémentaire d’interdiction de détention d’animal à destinations des personnes condamnées pour maltraitance.
Enfin l’article 10 s’inspire du dispositif de répression de la pornographie ayant pour sujet un mineur en l’adaptant à la zoopornographie et en en minorant les peines.

Le texte prévoir l’interdiction de l’exploitation d’animaux non domestiques dans les cirques et les émissions de télévision, de la pratique des « montreurs » d’ours et de loups et de la détention des cétacés dans les delphinariums.

Reprenant la recommandation de la Fédération vétérinaire européenne de juin 2015, l’article 12 interdit la détention, l’acquisition et la reproduction des animaux d’espèces non domestiques détenus au sein d’établissements itinérants dans le but d’être présentés au public dans des délais variables.

Il interdit également la détention de cétacés dans les delphinariums, ainsi que leur reproduction en captivité.

L’article 13 proscrit l’exhibition d’animaux sauvages dans les discothèques et autres événements festifs analogue ainsi que dans les émissions de télévision et autres émissions réalisées en plateau.

L’article 14 interdit la détention d’ours et de loups à des fins de présentation au public dans des établissements itinérants, afin de mettre fin à la pratique dite « des montreurs » d’ours et de loups.

La proposition de loi encadre les achats d’animaux domestique et d’équidé.

L’article 1er créé un certificat de sensibilisation pour tout achat d’un animal de compagnie afin de sensibiliser tout nouvel acquéreur. L’article 5 prévoit d’étendre à l’ensemble des animaux de compagnie les obligations pesant actuellement sur les seules offres de cessions de chats ou de chiens.

L’article 2 complète la liste des agents habilités à rechercher et constater le manquement à l’obligation d’identification des carnivores domestiques. Policiers municipaux et gardes champêtres pourront effectuer ce contrôle. L’article 4 rend obligatoire la faculté pour le maire de faire procéder à la capture, à la stérilisation et à l’identification des chats errants. En conséquence, la référence à la demande éventuelle d’une association de protection des animaux adressée au maire pour procéder à ces actes est supprimée.

Concernant les équidés, la proposition de loi autorise les tiers qui se retrouveraient contraint d’assurer la charge d’un cheval, après l’abandon de l’animal, à le céder aux enchères publiques.

Interdiction des élevages de visons

Enfin, l’article 15 vise à mettre fin, dans un délai de 5 ans, aux élevages de visons d’Amérique destinés à la production de fourrure. Le projet de loi a été examiné et adopté par la commission des affaires économiques le 20 janvier 2021.

Sénat

Sans surprise, le Sénat, à majorité de droite, a supprimé des avancées

Commission Mixte Paritaire

Des députés et des Sénateurs se réunissent pour se mettre d'accord sur un texte.

Proposition de loi adoptée définitivement adoptée par l'Assemblée Nationale le 16 Novembre 2021

 

Un «certificat d'engagement et de connaissance» sera délivré avant toute acquisition d'un animal de compagnie (les mineurs devront avoir le consentement des parents)

Fin de la vente de chiens et chats en animalerie à partir de Janvier 2024 (sauf ceux provenant de refuges ou associations) (la présentation des animaux dans les vitrines ne sera plus permise)

Encadrement de la vente d’animaux en ligne (Vente autorisée seulement pour les éleveurs professionnels et les refuges)

Interdiction envoi d'animaux par voie postale

Pas de stérilisation des chats errants obligatoire par les Mairies (Supprimé par le Sénat)

Fin animaux sauvages dans les cirques (interdiction de les présenter en 2024 et de les détenir en 2027)

Fin détention cétacés dans les delphinariums (orques, dauphins, phoques, otaries et ours polaires) en 2027

Interdiction élevage de visons pour la fourrure

Renforcement des sanctions en cas d'abandon d'un animal et pour les actes de cruauté (jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75000 euros d'amende)

Spectacles avec montreurs d'Ours et loups interdits

Présence d'animaux sauvages en soirée privée ou discothèque punie par la loi

 

"Le gouvernement a annoncé qu'il accompagnera ces professionnels" a promis la secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Abba

 

Viande in vitro

Du labo à l’assiette, la viande désincarnée (viande in vitro)


Tandis que la consommation de produits d’origine animale continue de croître dans le monde, de nombreuses start-up se sont lancées dans la production in vitro de «steaks propres» à partir de cellules souches de bœuf, de porc ou de poisson mises en culture.

Les cultivateurs de viande vont-ils remplacer les éleveurs ? Tandis que les prototypes à base de viande cultivée se multiplient, beaucoup s’interrogent sur les perspectives offertes par l’agriculture cellulaire. Chaque seconde, les Terriens consomment plus de 10 tonnes de viande. Et chaque année, la demande ne cesse de croître, notamment en Asie où l’alimentation «à l’occidentale» tend à devenir la norme. La viande de culture, obtenue à partir de cellules animales, pourrait-elle un jour nourrir la planète ?

Certains estiment qu’après la chasse et l’élevage, cette viande sortie non pas des abattoirs mais des laboratoires marquera une troisième étape dans l’alimentation humaine. La «viande in vitro» a pris officiellement forme en 2013, à Londres, tandis qu’un scientifique néerlandais du nom de Mark Post présentait le premier «burger cellulaire». Depuis, la question de la «viande propre» passionne et les colloques s’enchaînent ; le prochain, organisé par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), se tiendra les 3 et 4 octobre à Paris.

Comment fabrique-t-on de la «viande in vitro» ?

«Il s’agit de prélever des cellules souches sur un animal lors d’une biopsie indolore pour lui, explique Nathalie Rolland, spécialiste de l’agriculture cellulaire et ancienne chercheuse à l’université de Maastricht (Pays-Bas). Après leur avoir donné une substance nutritive, ces cellules sont mises en culture dans un bioréacteur qui reproduit les conditions favorables à leur multiplication. On obtient ainsi du muscle animal. Cette technique est issue de la médecine régénératrice spécialisée dans les greffes de peau ou de tissus humains.» Dotées de gros bioréacteurs, les usines de production pourraient ressembler à des brasseries. Nathalie Rolland les imagine ouvertes au public : les curieux verraient ainsi comment est élaborée cette viande. «Une seule vache "donneuse" pourrait fournir 175 millions de burgers, alors qu’actuellement, il faut élever et tuer 440 000 animaux pour parvenir à ce résultat», calcule la chercheuse.

Où en est-on ?

Dans le monde, entre 30 et 40 start-up investissent dans cette technique. Elles sont notamment établies aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Israël, un pays marqué par une forte pression animaliste. Pour l’heure, ces entreprises n’ont livré que des prototypes. Selon Nathalie Rolland, les premières viandes cultivées pourraient s’inviter aux tables des restaurants d’ici deux ans, avant de gagner les rayons de la grande distribution. La France n’est pas en avance mais une première start-up vient d’émerger : baptisée Suprême, elle est basée à Evry, dans l’incubateur du Genopole. «Nous allons produire le premier foie gras issu de l’agriculture cellulaire, s’enthousiasme Nicolas Morin-Forest, l’un des trois associés. Les cellules utilisées pour notre culture proviennent d’un œuf de canne. Trois semaines sont nécessaires pour réaliser notre foie gras, contre trois mois dans la filière traditionnelle.»

Le choix du foie gras n’est pas neutre : «Nous souhaitions mettre la barre très haut, or ce produit incarne un pilier de la gastronomie française, estime Nicolas Morin-Forest. L’objectif, c’est de réinventer ce symbole de notre savoir-faire, d’autant qu’un sondage a révélé que les trois quarts des Français préféreraient consommer un foie gras éthique, autrement dit sans gavage.»

Avant de parvenir à son objectif (vendre de «l’excellent» foie gras cellulaire à un prix compétitif), l’entreprise se donne entre trois et cinq ans, le temps de maîtriser ses coûts de production.

Quelles viandes sont concernées ?

Outre le foie gras et la viande bovine, l’éventail de l’offre potentielle semble large. Des entreprises comme Memphis Meats (Etats-Unis) ont conçu des prototypes de saucisses, boulettes, croquettes, nuggets, ainsi que de la viande hachée, créés à partir de cellules de poulet, canard ou porc. L’entreprise israélienne Aleph Farms a même présenté un steak en 3D, autrement dit un «morceau» de viande. D’autres sociétés, comme l’américaine Finless Foods, ou Shiok Meats, à Singapour, travaillent sur les poissons (saumon, carpe, thon rouge) et les fruits de mer (raviolis à la crevette ou au crabe). Difficile de s’avancer sur le prix de tels produits, mais certains acteurs du secteur estiment qu’ils devraient être abordables et stables, car imperméables aux cours de la viande, aux aléas de la pêche ou aux épizooties (vache folle, fièvre porcine, grippe aviaire…). Mosa Meat, start-up néerlandaise, évoquait récemment un coût de production de seulement 9 euros pour un hamburger.

Quel sera le marché ?

Pour Nicolas Treich, directeur de recherches à l’Inra et chercheur à la Toulouse School of Economics, «il s’avère impossible de faire des recherches empiriques sur un marché qui n’existe pas encore». Une chose est sûre : végans, végétariens et végétaliens sont loin d’être ciblés en priorité, comme l’explique Axelle Playoust-Braure, coorganisatrice des Estivales de la question animale, rencontres annuelles des antispécistes. Mi-juillet, ils ont organisé une conférence sur la viande cultivée. «On assiste à une polarisation autour de cette question dans le mouvement antispéciste, analyse-t-elle. Pour la plupart d’entre nous, la viande cultivée provoque un "effet beurk" : les militants estiment que l’industrie essaie de leur faire avaler de la fausse viande et affirment qu’ils n’en mangeront pas. En revanche, ils voient le potentiel de cette technique qui permet d’obtenir une viande sans meurtre, dans un contexte mondial où sa consommation continuera d’augmenter.» Pour David Chauvet, docteur en droit et spécialiste des questions animales, l’avenir de la viande cultivée est tout tracé : «Elle s’adresse à tous ceux qui aiment la viande, mais qui se passeraient bien de l’ingrédient "souffrance animale".»

Quels sont ses avantages ?

Ils sont d’abord éthiques : la viande de culture n’implique ni l’élevage, ni le transport, ni l’abattage d’animaux. D’un point de vue environnemental, l’agriculture cellulaire pourrait considérablement diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, également trop gourmand en eau, en énergie et en surfaces agricoles. «Le meilleur contrôle du processus de production pourra aussi réduire les risques pathogènes, comme la bactérie de l’Escherichia coli», estime l’économiste Nicolas Treich. «Les risques sanitaires apparaissent bien moindres que dans la viande conventionnelle, enchaîne Nicolas Morin-Forest, de Suprême. Les produits sont élaborés dans un environnement stérile, loin des abattoirs où les risques de contamination, notamment par des salmonelles, sont multiples. De plus, la viande cultivée offre les mêmes propriétés que celle traditionnelle, mais elle ne contient ni hormones ni antibiotiques.»

Libération

Par Sarah Finger — 30 juillet 2019

Résistance aux antibiotiques

La résistance aux antibiotiques des bactéries est considérée par l’Organisation mondiale de la Santé comme « l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale ...

surtout à cause de leur utilisation dans les élevages agricoles.

En France, 780 tonnes d’antibiotiques sont données chaque année aux animaux d’élevage… et nous les retrouvons dans notre assiette..

Cette consommation répétée d'antibiotiques est le meilleur moyen de créer des bactéries ultra-résistantes !

Et ce nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques explose :

♦ L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonce : actuellement, au moins 700 000 personnes décèdent chaque année dans le monde du fait de maladies pharmacorésistantes, parmi lesquelles 230 000 meurent de la tuberculose multirésistante. De plus en plus de maladies fréquentes, telles que les infections des voies respiratoires, des voies urinaires, ou les infections sexuellement transmissibles, ne peuvent plus être traitées ; des actes médicaux vitaux deviennent beaucoup plus risqués, et nos systèmes alimentaires sont de plus en plus fragiles (Données reprises sur le site internet de L'OMS)

♦Le chiffre de 10 millions de morts chaque année dans le monde pourrait être atteint

♦le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) évalue à 33 000 par an en Europe le nombre de décès résultants de bactéries résistantes aux antibiotiques

♦ Et déjà aujourd'hui en France, on estime que plus de 12 000 décès sont provoqués par les infections contractées en milieu hospitalier dues à des super-bactéries !

 

La résistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement.
Elle peut toucher toute personne, à n’importe quel âge et dans n’importe quel pays.
La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel mais le mauvais usage de ces médicaments chez l’homme et l’animal accélère le processus.
Un nombre croissant d’infections, comme la pneumonie, la tuberculose ou la gonorrhée, la salmonellose, deviennent plus difficiles à traiter les antibiotiques utilisés pour les soigner perdant leur efficacité.
La résistance aux antibiotiques entraîne une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité.

Selon le rapport de l'OMS, l'impact de la résistance aux antimicrobiens est plus grave dans les milieux défavorisés et parmi les groupes vulnérables tels que les nouveau-nés et les jeunes enfants

Aide aux éleveurs

Les éleveurs français perçoivent de nombreuses subventions publiques. La politique agricole commune (PAC) européenne subventionne à 80% les aides qui leur sont versées. En 2015, elle représente neuf milliards d'euros. D'autres aides peuvent venir en complément, comme les aides régionales ou les aides spécifiques pour l'agriculture biologique.

En 2006, selon une étude de l'Insee, un éleveur spécialisé en élevage bovin à viande touchait au total 40 800 euros de subventions directes par an, et un exploitant de vaches laitières 26 300 euros.


L'aide en fonction de la surface

Cette aide est versée chaque année à tous les exploitants agricoles français. Elle est calculée par un "forfait à l'hectare". La moyenne nationale de cette aide en 2015 est de 268 euros par hectare, selon les statistiques de l'Agreste. Au niveau de la superficie, la surface moyenne d'exploitation pour les bovins laitiers est de 80 hectares et pour la viande bovine, de 50 hectares.

Via cette aide, un éleveur de vaches laitières peut toucher en moyenne 25 000 euros et un éleveur de viande bovine 15 000 euros par an.


Les aides à la production

En plus de l'aide versée selon la surface, les exploitants touchent aussi une aide annuelle à la production. "Cette aide permet de soutenir les filières en difficulté. Elle est proportionnelle à la production", précise Lilian Carpenè, chargé d'études à la Chambre d'agriculture de Paris.

Versée par hectare ou par tête, elle favorise pour l'instant l'élevage et se définit selon plusieurs primes : la prime spéciale aux bovins mâles (PSBM) est attribuée par tête selon des critères d’âge. Par an, cette prime s'évalue à environ 210 euros par taureau et 150 euros pour les bœufs. La prime à l’abattage (PAB) des bovins est elle attribuée à tous les animaux abattus ou exportés et s'évalue à environ 80 euros pour les taureaux, vaches, génisses et 50 euros pour un veau.

Pour les vaches laitières, une aide aux bovins allaitants (ABA) permet de verser aux éleveurs 187 euros par animal pour les 50 premières vaches, puis 140 euros de la 51e à la 99e vache, puis 75 euros au-delà de la 100e vache.

En moyenne, un éleveur français possède un troupeau de 50 bovins. Il peut donc toucher à travers cette aide entre 9 350 et 10 000 euros.
Les aides indirectes en cas de crise

D'autres aides indirectes existent lorsque le marché ne satisfait pas le rendement de la production agricole. C'est ce qui se passe actuellement avec les prix de la viande et du lait, puisque le prix de vente de ces produits ne permet pas de rentabiliser le coût de production. Autrefois, les quotas laitiers permettaient de réguler la quantité de lait produite dans l'Union européenne, et stabilisaient les prix. Cette mesure n'existe plus depuis le 1er avril 2015.

En revanche, l'UE a renforcé des mesures dites "exceptionnelles" en cas de crise, comme "la volatilité des prix, les accidents climatiques, les maladies animales, ou la perte de confiance consommateur", explique Lilian Carpenè.

Par exemple, si le prix du lait en poudre descend trop bas, l'UE peut intervenir et imposer un prix fixe. "Le seuil de déclenchement est de 1 698 euros par tonne de lait en poudre ou de 1 890 euros la tonne de viande bovine", détaille le spécialiste. "Actuellement, le prix de la poudre se situe autour de 2 400 euros par tonne, alors qu'il était environ 40% plus élevé en 2014 à la même date." L'UE peut aussi activer des aides au stockage privé afin de dégager les marchés et ainsi augmenter le prix de vente pour le producteur.

Les Eleveurs coûtent cher aux contribuables (Nous)

Ils sont payés avec nos impôts. En France on paie beaucoup d'impôts

Malgré toutes ces aides, beaucoup d'éleveurs ne s'en sortent pas financièrement

Cela n'est pas une activité rentable

 

Avis Religieux

« Je ne vois pas pourquoi les animaux devraient être abattus pour servir de régime alimentaire à l’homme alors qu’il existe tant de substituts. Après tout, l’homme peut vivre sans viande.
Tuer des animaux pour le sport, pour le plaisir, pour l’aventure et pour les peaux et les fourrures est un phénomène à la fois dégoûtant et angoissant. Rien ne justifie de se livrer à de tels actes de brutalité. La vie est aussi chère à une créature muette qu’à un homme.
Tout comme on veut le bonheur et on craint la douleur, tout comme on veut vivre et ne pas mourir, il en va de même pour les autres créatures. »

Le XIVe Dalaï Lama

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 Agneau Pques

Commentaire du Révérend Emmanuel Briglia-Audibert

au sujet des agneaux :

"Permettez-moi, en tant que prêtre et théologien, d'apporter une précision : il n'est pas permis pour un Chrétien fidèle aux Saintes Ecritures de céder à cette fausse tradition et de consommer de l'agneau pascal pour Pâques car depuis le sacrifice du Christ à la Croix, il est devenu...le seul Agneau véritable et a donc, de fait, abrogé tous les sacrifices animaliers.
Cette "tradition" n'a donc rien de chrétien, elle est là pour justifier les bassesses et les cruautés du ventre, elle relève bien au contraire d'une grave désobéissance aux lois divines de la Nouvelle Alliance énoncée par le Christ..
J'ajouterai enfin, qu'il est du devoir de chaque Chrétien d'être végétarien et de ne contribuer en aucune manière possible à la souffrance animale..."

Jesus Agneau

 

La vie des agneaux Vidéo

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KARMA

Manger de la viande = mauvais Karma

À savoir : l’âme d’un animal fait porter à celui qui interagit avec lui des résultats liés à une loi inchangeable : la loi de cause à effet.
C’est-à-dire que quand l’on interagit avec un chien, un mouton, un cheval… on transforme son karma personnel, et un peu familial et planétaire. Le karma négatif comme des coups par exemple nous sont rendus très concrètement, par des coups.

Et voici donc pourquoi il ne faut tout simplement pas manger de viande : parce que nous aurons à payer le mauvais karma de l’abattage d’un être vivant. Le prix à payer pourra être très variable, ça pourra être des maladies, des guerres, des catastrophes naturelles, des persécutions par des entités comme des E.T…

Tout arrive toujours pour une raison qui est liée à la loi du karma/dharma,alors pourquoi contracter des dettes de vie pour des petits plaisirs gustatifs, alors que nous pouvons développer des merveilles avec tous les fruits et légumes, des céréales, des légumineuses etc ... ?

D’autant que cela facilite la création des flux énergétiques très agréables en nous.
La consommation de viande freine cela, et oblige ce monde réel/irréel à vivre dans une violence latente du fait des comportements brutaux avec les animaux.

Il ne faut donc plus manger les animaux pour voir le monde fluidifier son évolution vers la paix, le bonheur et la vraie joie. Cela est possible et à la portée de tous, il suffit de le vouloir et d’en prendre la décision aujourd’hui.

LE KARMA LE PLUS GRAND C’EST L’ACTE DE LA TUERIE : MANGER LA VIANDE

Chaque personne a son propre karma qui résulte de son action causale. Tout Karma entraîne le châtiment résultant des existences antérieures. Non seulement les êtres humains doivent subir ce châtiment mais tous les êtres vivants doivent en subir aussi. Nous devons récolter la récompense que nous avons créée le karma d’autrefois.

Il existe deux sortes de causes dans le monde humain : La bonne cause et la mauvaise cause. Quand on sème une bonne cause, on récolte un bon résultat, quand on plante une mauvaise cause, alors on récolte un mauvais résultat.

Celui qui sème une bonne cause, partout où il va, il respecte les autres et suit la coutume des autres ; c’est à dire il n’essaie pas de s’emparer par la force le confort des autres, il est toujours prêt à prendre la perte. S’il voit une personne en difficulté, il vient immédiatement en aide. Il a toujours la pensée de faire du bien, de se nourrir de la vertu. Il n’est pas du tout celui qui ne pense qu’à lui-même. Une fois que notre vertu est abondante, alors nous ascendons naturellement, on dit alors : « Planter une bonne cause, récolter un bon résultat. » C’est à dire nous pouvons à partir du monde humain ascender dans le monde céleste, puis du monde céleste, nous ascendons dans le monde d’Arhat, du monde des illuminés par eux-mêmes, du monde des Bodhisattvas, nous ascendons donc étape par étape. C’est la force mondiale qui est très prospère. Si nous créons la bonne vertu et le bon mérite nous sommes certains de récolter un résultat méritant, la vertu et le mérite ne se perdent jamais.

Comment est-ce qu’on plante une mauvaise cause et récolte un mauvais résultat dans le futur ? C’est à dire si nous avons créé la méchanceté, commis toutes sortes de défauts, alors dans le futur nous sommes certains de subir le châtiment dans l’enfer, dans le monde affamé et dans le monde animal. Qui nous a dit de créer des mauvaises causes ? Personne, mais nous avons créé nous-mêmes. Il y a un proverbe qui dit : Nous avons créé nous-même la méchanceté, personne ne peut nous pardonner. Semer une mauvaise cause c’est tomber dans les trois mauvais chemins. En résumé, si nous faisons du bien, nous sommes certains de monter, mais si nous faisons du mal nous sommes certains de tomber en enfer. Ainsi, tous les mondes sont créés par nous mêmes, nous devons être maîtres de nous mêmes, il ne faut jamais compter sur les autres.

Cependant, qu’est-ce que le plus grand karma ? C’est l’acte de la tuerie !
Quel est le plus grand péché nous avons commis ? C’est l’acte de la tuerie, manger la viande. Si vous mangez la chair d’une personne, alors cette personne mangera plus tard votre chair. Si nous nous entretuons pour survivre. Nous sommes certains de marcher sur le mauvais chemin, qui est très dangereux. Une fois que nous tombons dans ce « chemin périlleux », c’est très difficile de nous en sortir.

La consommation de viande et les lois du karma

“Tout ce que l’homme fait aux animaux retombe sur l’homme.” Pythagore

“Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille.” Léon Tolstoï

Lorsque nous nous posons la question si l’homme a le droit de tuer les animaux, et que nous reconnaissons que la réponse est négative, nous nous posons logiquement la question suivante : Pourquoi n’est-il pas permis à l’homme de tuer les animaux et qu’arrive-t-il s’il le fait malgré tout – tel que c’est le cas aujourd’hui ?

Alors que les philosophies et religions occidentales n’arrivent même pas à définir si les animaux ont droit à la vie ou peuvent être abattus impunément, les Ecritures védiques se prononcent clairement et contiennent des explications concernant tous les domaines de la vie, matériels et spirituels. L’élément décisif à comprendre en la matière est le thème du karma.

Le mot sanskrit karma veut dire textuellement “action” et indique que chaque acte ou action dans ce monde matériel occasionne des suites (réactions) diverses à court et à long termes. Chaque être humain exécute le “karma” (actions) et est donc automatiquement soumis à la loi du karma, à la loi des actions et réactions qui fixe pour chaque action (bonne ou mauvaise) une conséquence correspondante future (bonne ou mauvaise). Lorsque l’on parle du karma d’une personne, on désigne donc la réaction prédestinée à un acte librement exécuté par elle (action).

La loi du karma n’est pas seulement une théorie orientale mais bien une loi naturelle toute aussi inévitable que la loi de gravitation ou l’écoulement du temps. A chaque action suit une réaction. Selon cette loi, les douleurs et peines infligées à d’autres créatures retombent sur nous. “L’homme récolte ce qu’il a semé” car la nature a sa propre justice universelle. Personne ne peut contourner la loi du karma – hormis ceux qui ont compris comment elle fonctionne.

La connaissance que toutes les incarnations ont une âme, c’est-à-dire qu’il s’agit d’âmes spirituelles immortelles séjournant dans des corps éphémères, est déterminante pour .la compréhension de cette loi du karma. Krishna décrit l’âme spirituelle dans l’écriture centrale védique, la Bhagavad-gita, comme la source de la conscience qui pénètre le corps entier et lui permet de vivre. Lorsque l’âme quitte le corps on parle de “mort“. Par conséquent, anéantir le corps d’une âme comme nous le faisons en tuant un animal, est un grand péché pour un être humain.

L’âme ne dispose de la liberté de décision consciente que dans la forme de vie humaine. Mais avec cette liberté, l’homme doit aussi prendre la responsabilité de tous ses actes. De ce fait, on attend de lui qu’il comprenne les principes supérieurs de la vie tels que par exemple la loi du karma et qu’il réagisse en conséquence car “l’ignorance ne permet pas d’échapper au châtiment”.

La compréhension de la loi du karma permet de voir les suites épouvantables de l’abattage des animaux. Même quelqu’un qui ne tue pas lui-même des animaux est complice car selon la loi du karma, chaque participant – celui qui élève l’animal, celui qui le tue, celui qui vend la viande, celui qui la cuit, celui qui la sert et celui qui la mange – provoque les réactions correspondantes.

Mais la loi du karma n’a pas uniquement une valeur individuelle mais aussi collective, c’est-à-dire valable pour des actes de groupes (familles, communes, nations ou la planète entière), exécutés collectivement ou tolérés. Si les hommes garantissent le respect des lois divines, la société entière en profite. Si par contre, une société permet des actes injustes, brutaux et impies, elle héritera du karma collectif correspondant qui se révélera par des guerres, des catastrophes naturelles, la détérioration de l’environnement, des épidémies, etc.

“Celui qui tue des animaux et leur inflige des douleurs inutiles – comme les hommes le font dans les abattoirs – sera tué de la même manière dans ses prochaines vies. Un tel péché ne sera jamais excusé. Celui qui tue professionnellement des milliers d’animaux afin de procurer de la nourriture animale aux autres hommes, doit s’attendre à mourir de manière similaire de vie en vie…”

Il y a beaucoup de criminels qui violent leurs propres principes religieux. Dans les écritures judéo-chrétiennes, il est dit très clairement: “Tu ne tueras point”. Cependant, même les guides spirituels de ces religions permettent l’abattage des animaux tout en voulant être considérés comme des personnes “saintes” et en trouvant de nombreuses excuses pour leur comportement.

Une telle hypocrisie et un tel ridicule dans la société contemporaine nous conduisent à des catastrophes innombrables ; c’est la raison pour laquelle nous vivons parfois de grandes guerres. Par milliers, ces gens vont sur les champs de batailles et s’entre-tuent. Et maintenant nous avons inventé la bombe atomique qui n’attend que de servir à une destruction en masse.

Un grand nombre de gens craint aujourd’hui une guerre mais permet de sang froid le massacre de milliers d’animaux dans les abattoirs, les fabriques de viande et laboratoires d’expériences médicales sans se rendre compte du lien étroit entre ces actes de violence.

Mot sanskrit signifiant «l'action et les conséquences de celle-ci», le karma désigne tout simplement la loi de cause à effet. C'est une notion capitale que l'on trouve dans toutes les religions originaires du subcontinent indien : hindouisme, bouddhisme, jaïnisme, sikhisme. Elle est étroitement liée à la notion de réincarnation, les effets d'une action pouvant se manifester dans une future existence. On parle ainsi des antécédents karmiques d'un individu, d'une maladie d'origine karmique, de liens karmiques entre deux personnes. Le mot karma est passé dans le langage courant dans les années 1970 avec la chanson Instant Karma deJohn Lennon.Le bouddhisme tibétain a beaucoup développé l'influence karmique de l'acte de manger de la viande avec les enseignements de Shabkar au XIXème siècle. Différents auteurs – parmi lesquels la philosophe Élisabeth deFontenay – ont établi un parallèle entre les conditions de vie abjectes des animaux en élevage industriel et les camps d'extermination nazis. D'un point de vue karmique, la pratique de l'élevage industriel est lourde de conséquences pour la collectivité, qui devra inévitablement payer pour les atrocités commises envers les animaux. Le lourd karma accumulé par l'humanité devra inexorablement être soldé un jour ou l'autre. Car l'on doit inévitablement subir soi-même ce que l'on fait endurer aux autres. C'est la dure mais juste loi du karma, qui nous permet d'évoluer en nous faisant comprendre que tout est lié dans l'univers. Ainsi, en abandonnant la consommation de viande, on s'épargne de terribles souffrances à l'avenir.

 

Et encore...