Divers

Témoignages Viande

Témoignage d'une étudiante en médecine vétérinaire en stage dans un abattoir

"Quand je quitte à midi, la vache est encore couchée et tressaille ; personne, en dépit d'instructions répétées n'est venu la délivrer. J'ai alors desserré le licou qui lui tranchait impitoyablement la chair et lui ai caressé le front. Elle m'a regardé avec ses grands yeux, et j'ai alors appris en cet instant que les vaches pouvaient pleurer.
Mes mains, ma blouse, mon tablier et mes bottes sont barbouillés du sang de ses congénères : pendant des heures, je suis restée à la chaîne, en train de couper des coeurs, des poumons et des foies. J'ai déjà été prévenue : "Avec les bovins on est toujours totalement immergé !".
C'est cela que je voudrais communiquer, afin de ne pas porter seule le fardeau, mais dans le fond il n'y a personne qui veuille m'écouter.
Ce n'est pas qu'au cours de cette période on ne m'ait pas souvent assez posé la question : "Et à l'abattoir, comment ça va ? Moi, en tout cas, je ne pourrais pas le faire ".
Avec mes ongles enfoncés dans les paumes des mains je gratte les lunules jusqu'au sang pour ne pas frapper ces visages apitoyés, ou pour ne pas jeter le téléphone par la fenêtre ; pleurer, voilà ce que je voudrais faire, mais depuis que j'ai vu ce spectacle quotidiennement, chaque cri s'est étouffé dans ma gorge. Personne ne m'a demandé si je pouvais tenir.
Les réactions à des réponses si parcimonieuses trahissent le malaise à ce sujet. "Oui, cela est tout à fait terrible, aussi nous ne mangeons plus que rarement de la viande".
Souvent je m'encourage : "Serre les dents, tu dois tenir, bientôt tout cela sera derrière toi".
Pour moi, que le massacre continue jour après jour est l'une parmi les pires manifestations d'indifférence et d'ignorance. Je pense que personne n'a compris que ce ne sont pas ces six semaines à surmonter qui sont importantes, mais bien ce monstrueux meurtre de masse, qui se renouvelle des millions de fois, et dont sont responsables tous ceux d'entre nous qui mangent de la viande.
En particulier, tous ceux qui se prétendent amis des animaux et mangent de la viande : ils ne sont pas dignes de confiance."

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" Lorsque ces milliards de veaux, cochons, poulets et vaches terrifiés arrivent à l’abattoir, ils sont épuisés, malades et morts de faim. Dans la majorité des cas, ils n’auront rien reçu comme soins et comme nourriture durant le trajet. Maintenant qu’ils sont arrivés à destination, on ne leur donnera probablement rien car la nourriture n’aurait pas le temps de se transformer pour la vente.
Entendre constamment des cris d’agonie comme si c’était chose normale sape toutes leurs énergies aux employés. Résultat : ils déchargent souvent leurs frustrations là où ils peuvent, c’est-à-dire sur les animaux. Les hommes dont le travail consiste à déplacer les animaux sont appelés fustigateurs, un terme qui en dit long sur la façon dont ils les manipulent. Un porte-parole de l'industrie blâmait les animaux eux-mêmes pour des incidents fréquents : « Les porcs... sont lents et obstinés, ce qui provoque la violence du manipulateur qui se met à frapper avec ses pieds, le gourdin le plus proche, ou même des pierres ou des morceaux de béton. »
On accuse les cochons de provoquer la violence en refusant de faire ce qui leur est demandé. Les pauvres ont raison de ne pas vouloir. Comme tous les animaux, bien davantage à l’écoute de l’homme, les cochons sentent intensément le danger qui les menace. La vérité est qu’ils craignent terriblement pour leur vie. "
John Robbins, Se nourrir sans faire souffrir

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Vidéo : Entrée du personnel : Immersion dans un abattoir. ARTE

 

 

Dans des abattoirs industriels, alors que les bêtes sont démembrées, les cadences et la répétitivité des gestes éreintent les corps des hommes. Une plongée vertigineuse dans les entrailles des usines à viande modernes, qui montre la violence du travail déshumanisé.

Ce film a été réalisé à partir des récits de vie des ouvriers des grands abattoirs industriels.
"Au début, on pense qu’on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s’obstine, on s’arc-boute. On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps. On tient quand même, jusqu’au jour où l’on ne tient plus. C’est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent. Alors l’usine vous licencie. À moins qu’entre temps on ne soit passé chef, et que l’on impose maintenant aux autres ce que l’on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela."

Industrie qui ne respecte ni l'animal ni l'humain

 

Viande et Maladies

Consommation de viande = risque pour la santé

Elever des animaux pour se nourrir dans des conditions sales est un terrain fertile pour les maladies qui peuvent être transmises aux humains

 

Staphylocoque doré

Les staphylocoques sont des bactéries ubiquitaires présentes sur la peau, les muqueuses et la sphère rhinopharyngée chez les animaux à sang chaud (mammifères, oiseaux) et en particulier chez l’Homme. Ces bactéries sont également isolées de l’environnement naturel (sol, eau douce et eau de mer, poussière, air), de l’environnement domestique de l’Homme (cuisine, réfrigérateur), de l’environnement hospitalier et des ateliers de préparation alimentaire ainsi qu’à partir de denrées alimentaires.

En France, S. aureus est l’un des principaux agents pathogènes incriminés dans des foyers de toxi-infection alimentaire collective (TIAC) associés à la consommation de viandes et de produits de charcuterie. (Source : Civ viande www.civ-viande.org)

Les aliments qui facilitent la croissance des staphylocoques sont principalement les pâtisseries à la crème, les crèmes glacées, les aliments traités tels que les jambons, les pâtés et rillette, et les salades de pomme de terre, de volaille et de thon. Les produits cuits contaminés après cuissons (viandes hachées, poissons, tranches de charcuterie). Les produits à teneur en eau réduite (salaisons, poissons séchés et fumés, lait en poudre). Les fromages, à la suite d'une acidification insuffisante du caillé. Les ovoproduits, mayonnaise, produits laitiers (ex. lait concentré), crèmes, glaces. Les aliments contaminés ont le même aspect (apparence, odeur, goût) que les aliments sains. Il y a même déjà eu des intoxications après consommation de conserves de légumes et de fruits.

Les inquiétudes sont d’autant plus grandes que, dans plus de la moitié des cas, les staphylocoques étaient résistants à au moins trois types d’antibiotiques différents.

De façon directe, les antibiotiques administrés à nos animaux rendent donc plus difficile la lutte contre les maladies humaines.
Les analyses bactériologiques ne garantissent-elles pas la sécurité du consommateur ?

Pour comprendre ce qui se passe dans une usine de transformation de la viande, il faut comprendre les volumes mis en œuvre. « Prenons le cas d’un fournisseur envoyant 25 palettes de viande », explique un employé d’une telle usine sous couvert d’anonymat.

« Un carottage de moins de 500 grammes sera prélevée au hasard sur une palette pour analyse. Si le résultat de l’analyse est mauvais, on teste 2 ou 3 autres carottages. Si un seul carottage obtient des résultats corrects, tout le lot de 25 palettes est libéré », témoigne-t-il. Pour les produits finis, le raisonnement est le même. « Une analyse valable du premier coup libère tout le lot. Si elle ne l’est pas, des doublons sont envoyés pour contre analyse en espérant en avoir au moins un de bon et pouvoir libérer le lot », ajoute-il. « Bien sûr, c’est ce bon résultat qui est envoyé au client » conclue-t-il. Ainsi, de la viande contaminée par diverses bactéries peut facilement se retrouver dans votre assiette !
Fiche microbiologique : Staphylococcus aureus et entérotoxines staphylococciques

Date de publication : 06/2013

Auteurs : ANSES

Clostridium botulinum

Cet agent bactérien, très résistant à la chaleur, est responsable du botulisme alimentaire ainsi que du botulisme du nouveau-né. Plus précisément, ce sont les toxines botuliniques produites par les bactéries qui sont responsables de cette grave intoxication alimentaire.
On trouve ce genre de bactéries dans les conserves en particulier les conserves faites "maison" où les températures de stérilisation sont souvent insuffisantes. Mais ces toxi-infections peuvent aussi survenir à la suite de l'ingestion de viande crue ou étuvée de mammifères marins.

Les toxines botuliniques causent une faiblesse générale, des nausées, vomissements, constipation et migraines. Quand elles attaquent le système nerveux central, elles causent progressivement le phénomène de double vision, des problèmes de langage, paralysie des muscles, difficultés respiratoires. Sans traitement, l'individu meurt en 3 à 7 jours.

Clostridium perfringens

Clostridium perfringens est une bactérie qui produit une toxine dans le tractus intestinal des personnes qui ont consommé des aliments contaminés par un grand nombre de ces bactéries. On retrouve ce micro-organisme entre autres dans les langues, les viandes en bouillon, les sauces, dès lors qu'il peut y avoir anaérobiose c'est à dire développement de micro-organismes en l'absence d'air.

Les symptômes apparaissent entre 8 et 24 heures après l'ingestion de la nourriture contaminée : douleurs abdomidales aiguës, diarrhées, nausées, vomissements et fièvre.

Campylobacter

On trouve cette bactérie dans les intestins des volailles, bovins, porcs, rongeurs, oiseaux sauvages, animaux de compagnie mais aussi dans l'eau non traitée. On peut être infecté par Campylobacter quand on consomme par exemple de la volaille insuffisamment cuite, du porc contaminé et du lait.

Les symptômes de l'infection sont les suivants : diarrhées, nausées, crampes abdomidales, douleurs musculaires, migraines et fièvres. Certaines complications peuvent avoir lieu comme une méningite, infection de l'appareil urinaire et arthrites.

Escherichia coli 0157:H7

E.coli vit dans les intestins de l'homme et des animaux à sang chaud. La souche E.coli 0157:H7 peut provoquer de graves maladies transmises par les aliments. Les bovins sont le principal réservoir de cet agent pathogène. Mais on le trouve également dans les volailles insuffisamment cuites, l'eau non chlorée, daims, moutons, chèvres, chevaux, lait non pasteurisé, jus de fruits et légumes crus.

E.coli produit des toxines, appelées verotoxines, ou toxines de type Shiga.

Salmonella

Les salmonelles sont des bactéries logées dans le tube digestif c'est à dire des entérobactéries. Chez l'homme, ces bactéries sont responsables de deux grandes catégories d'infections que sont la gastro-entérite d'origine alimentaire et la fièvre typhoïde. La viande de volaille crue est l'aliment le plus fréquemment contaminé par Salmonella. Parmi les autres aliments susceptibles de contenir ces bactéries, citons les viandes crues ou insuffisamment cuites,charcuterie, produits laitiers, poissons, fruits de mer, le lait non pasteurisé et les oeufs. Les fruits et les légumes peuvent aussi contenir ces bactéries si le sol, dans lequel ils ont été cultivés, a été contaminé par des déchets animaux.

Les symptômes de la salmonelle sont les migraines, diarrhées, douleurs abdomidales, nausées, frissons, fièvre et vomissements.

Listeria

Des symptômes gastro-intestinaux peuvent apparaître comme des diarrhées, des vomissements. La bactérie Listeria a une prédilection particulière pour le système nerveux et le placenta (septicémies ou atteintes cérébrales sévères notamment chez les nouveaux-nés, les vieillards, les femmes enceintes et les sujets immunodéprimés).

Hepatite E

Le porc, principal réservoir du virus de l’hépatite E en France, est à l’origine d’une transmission alimentaire, particulièrement les produits à base de foie cru ou peu cuit (comme les figatelli corses, des saucisses de foie de porc).

Dans le monde, l’hépatite E touche chaque année plus de 20 millions de personnes, et a été responsable de 44 000 décès en 2015, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le virus de l’hépatite E, présent dans les selles des sujets infectés, se transmet en buvant de l’eau contaminée, en mangeant de la viande infectée peu ou pas cuite, essentiellement à base de foie de porc

Infections urinaires : les E.coli dans le viseur

Les femmes qui ne mangent pas de viande, ont moins de risque de faire une infection urinaire.

L'équipe derrière l'étude affirme que cela peut être dû au fait que la viande, en particulier le porc et la volaille, est connue pour contenir les souches de bactéries E coli, responsables de nombreuses infections urinaires. Les scientifiques pensent qu’en abandonnant la viande, les gens diminuent leur exposition à ces germes, et par conséquent les risques de cystites.

Par ailleurs, le menu végétarien riche en fibre pourrait, selon les scientifiques, également éviter le développement des bactéries dans les intestins.

Le Dr Chin-Lon Lin, co-auteur de la recherche réalisée à Taïwan, ajoute "Les régimes végétariens [conduisent à] un pH des selles plus bas (acide) que celui des non-végétariens. Et, un pH des selles plus bas pourrait empêcher la croissance des bactéries E. Coli".

Les infections urinaires sont généralement causées par des bactéries E. coli présentent dans les intestins ou le vagin. Le plus souvent, elles passent de la région anale ou vulvaire en s'introduisant dans l’urètre et causent une infection. Ce sont les femmes qui développent le plus souvent ces pathologies, car la distance entre les zones et l'urètre est plus courte. Les infections urinaires touchent la vessie (cystite) ou les reins (pyélonéphrite). Dans la grande majorité des cas, sans gravité, elles se soignent avec des antibiotiques.
Cystite : quels sont les symptômes ?

Les personnes qui développent une cystite, ressentent des brûlures lorsqu’elles urinent. Par ailleurs, elles ont souvent envie d’aller aux toilettes alors que la vessie est vide. Elles peuvent aussi ressentir des douleurs pelviennes notamment en fin de miction. On observe parfois du sang dans les urines ou une mauvaise odeur.

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Salmonelles et filière porcine : Les salmonelles touchent de plus en plus la filière porcine

 

Depuis 2008, les cas de contamination de la viande de porc et plus particulièrement de la charcuterie aux salmonelles se multiplient.

Le Centre national de référence des salmonelles de l'Institut Pasteur mais aussi l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire) lancent l'alerte sur l'augmentation des contaminations de la viande de porc par les salmonelles et plus particulièrement la salmonelle typhimurium.

Du jambon aux rillettes, en passant par le saucisson et le jambon, la viande de porc contaminée par les salmonelles est quasi-indétectables car le porc est un porteur sain et ne présente aucun symptôme.. Mais pour l'homme, le mal est beaucoup plus fort.

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L’impact de la consommation de viande rouge ne serait pas limité au risque de cancer colorectal
Science 2017

Si l’on sait aujourd’hui que la consommation de viande rouge et de charcuterie est associée à un risque accru de cancer colorectal, qu’en est-il des autres localisations de cancer ? Une nouvelle étude, réalisée grâce aux données des volontaires participant à la cohorte NutriNet-Santé, met en lumière un effet potentiellement plus global de cette consommation.

Viande rouge et charcuterie impliqués dans d’autres types de cancers ?

L’impact de la consommation de viande rouge et de charcuterie est-il néanmoins limité à la survenue des cancers colorectaux ? Quelques études portant sur d’autres types de cancer permettent d’en douter. En particulier, en s’appuyant sur les données de la cohorte SU.VI.MAX, l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN) a observé, en 2014, un effet significatif de la consommation de charcuterie sur l’incidence du cancer du sein. Cette cohorte de 13 000 personnes était initialement destinée à étudier l’impact d’une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants qui capte les radicaux libres, des composés toxiques issus de la « respiration » des cellules. sur la santé. "Notre étude a porté sur les quelques 4 700 femmes de SU.VI.MAX, précise le Dr Mathilde Touvier*. Nous voulions progresser sur la question, en effectuant des analyses sur une cohorte plus importante qui nous permettrait d’identifier des impacts éventuels sur d’autres types de cancer".

Aujourd’hui, ces chercheurs publient les résultats d’une étude réalisée sur la cohorte NutriNet-Santé, comprenant 61 476 personnes et plus de 1 600 cas de cancers incidents entre 2009 et 2015. Destinée à étudier les effets de l’alimentation sur la santé des Français, NutriNet présente l’avantage de fournir des informations très précises sur les pratiques alimentaires des participants. Ces derniers indiquent en effet tous les 6 mois le détail de leurs consommations alimentaires sur 3 jours (tous les aliments et boissons ingérés ainsi que la taille des portions). Une table de composition permet de convertir ces consommations d’aliments en apports nutritionnels.

Les résultats publiés dans l’International Journal of Cancer montrent que le risque de développer un cancer du sein augmente avec la consommation de viande rouge, et que cette association existe de manière plus générale sur le risque de cancer au global. Ainsi, les 20% de personnes consommant le plus de viande rouge (près de 100g/jour en moyenne) voient leur risque de développer un cancer augmenter de 30% par rapport aux 20% qui en mangent le moins (40g par jour en moyenne).
Une alimentation riche en anti-oxydants comme antidote ?

Un autre enseignement de l’analyse de la cohorte SU.VI.MAX a été que la supplémentation en antioxydants pourrait compenser, au moins en partie, l’impact de la consommation de viande rouge et de charcuterie sur la survenue de cancer. Ainsi, aucun lien n’est trouvé entre la consommation de viande rouge et le cancer du sein chez les femmes ayant reçu une supplémentation en antioxydants. En revanche, dans le groupe ayant reçu un placebo Médicament composé de substances neutres, sans effet pharmacologique dans la maladie considérée., ce lien est observé et linéaire : plus la consommation est importante, plus le risque est élevé. Ce résultat concorde avec les effets protecteurs des antioxydants obtenus chez la souris par les chercheurs de l’Inra (unité Toxalim à Toulouse).

L’objectif des chercheurs de l’EREN est maintenant de définir si une alimentation naturellement riche en antioxydants offre également cet effet protecteur. Pour cela, les chercheurs entreprennent en premier lieu de construire un indicateur du potentiel antioxydant de l'alimentation, à partir de la description faite par les participants de leurs consommations alimentaires. Cet indicateur permettra ensuite de tester l’impact d’une alimentation riche en antioxydants sur le risque de cancer associé à la consommation de viande.
Source

A. Diallo et coll., Red and processed meat intake and cancer risk : results from the porspective NutriNet-Santé cohort study, Int. J. Cancer, édition en ligne du 15 septembre 2017

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Campagnes Cruautés en Asie

Viande de chien et de chat en Asie

En Asie des millions de chiens et de chats sont tués chaque année pour leur consommation et cela d'une manière épouvantable.

 

Viande de chien et de chat en Chine

Le festival annuel de la viande de chien de Yulin, un événement de 10 jours «célébrant» le solstice d'été, est malheureusement de nouveau en cours dans le sud-ouest de la Chine. Chaque année, des milliers de chiens sont abattus, brûlés au chalumeau et parfois bouillis vivants lors du festival, qui a commencé en 2009 comme un moyen pour les vendeurs de viande de chien d'augmenter les ventes.

En règle générale, des milliers de visiteurs se joignent aux «festivités», choisissant leur prochain repas parmi une sélection de chiens vivants, qui attendent d’être massacrés dans des cages bondées et sales. Ces chiens sont généralement volés à leurs familles aimantes ou saisis dans les rues, souvent expédiés à leur mort avec leurs colliers toujours en place.

L'événement de cette année se déroule dans une atmosphère tamisée par rapport aux festivals précédents, offrant un espoir prudent que ce pourrait être le dernier festival de la viande de chien de Yulin. Les foules sont sensiblement plus petites que d'habitude, et les vendeurs ne tuent plus ouvertement les chiens dans les rues.

Le nouvel environnement intervient dans le sillage de la pandémie mondiale de coronavirus, qui a suscité des craintes généralisées quant aux dangers des marchés d'animaux vivants, et des récentes mises à jour législatives en réponse à la crise COVID-19, notamment l'interdiction récemment imposée par la Chine du commerce des espèces sauvages et la reclassement des chiens comme animaux de compagnie plutôt que comme bétail.

Pour vraiment mettre fin au horrible festival de la viande de chien de Yulin, plus de progrès sont cruciaux. Le massacre de chiens innocents, brutalement frappés au-dessus de la tête et tranchés avec des couteaux, se poursuivra sans interdiction explicite - et forcée - du gouvernement.

Malheureusement, même avec les chiens retirés de la liste officielle du bétail, il n'y a toujours pas d'interdiction explicite de manger de la viande de chien ou de chat en Chine. Nous devons poursuivre nos efforts pour mettre fin à cet horrible événement. Si vous ne l’avez pas encore fait, signez la pétition de Lady Freethinker exhortant la Chine à empêcher que le festival de la viande de chien de Yulin ne se reproduise et à mettre un terme définitif au commerce horrible de viande de chien et de chat du pays.

 

 

 

Marchés humides en Chine dans les provinces de Hunan et du Jiangxi :

Le gouvernement chinois offre des rachats aux éleveurs d'espèces sauvages des provinces du Hunan et du Jiangxi pour les aider à passer à une agriculture basée sur les plantes, une décision historique qui survient au milieu de la pandémie désastreuse de coronavirus, qui serait originaire d'un marché `` humide '' à Wuhan .

Dans le cadre des plans récemment publiés, les agriculteurs des provinces voisines du sud-est, où se déroule la majeure partie de l'agriculture faunique du pays, recevront une aide pour commencer à cultiver des fruits, des légumes, du thé et des herbes médicinales, ainsi qu'une compensation monétaire en échange de la cession de 14 espèces répertoriées espèces d'animaux d'élevage.

Cette liste comprend les porcs-épics, les chats civettes, les rats de bambou, les cobras et divers autres serpents, les oies sauvages et les cerfs muntjac chinois. Des espèces supplémentaires peuvent être ajoutées au plan de rachat, qui fait référence aux 14 espèces initiales comme «premières».

Les éleveurs qui opéraient avec des permis valides avant l'interdiction du commerce des espèces sauvages en Chine, qui a été mise en œuvre fin février, seront éligibles au programme.

"L'association Animalia applaudit l'initiative visant à transformer les éleveurs d'animaux sauvages de Chine en producteurs de plantes". "Nous espérons voir de nombreux anciens éleveurs saisir cette occasion pour passer à un mode de vie sans cruauté."

Le gouvernement proposerait des offres similaires aux agriculteurs d'autres provinces, notamment au Guangdong, au Yunnan et au Guangxi.

Ce plan bienvenu est similaire aux méthodes que les organisations de protection des animaux ont mises en œuvre en Corée du Sud pendant des années pour aider les éleveurs de viande de chien à passer à un mode de vie plus humain.

Le pangolin retiré de la pharmacopée traditionnelle chinoise

Pointé du doigt dans l’épidémie de coronavirus, le pangolin est-il enfin tiré d’affaire ? La Chine a retiré les ingrédients issus du pangolin de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle, selon les médias officiels.

De même, des produits comme des pilules fabriquées à base d’excréments de chauves-souris ont été retirés cette année de la pharmacopée officielle chinoise a rapporté le journal Health Times, qui ne précise pas la date de cette interdiction.

« Les ressources de la vie sauvage épuisées » sont retirées de la pharmacopée traditionnelle chinoise, a indiqué le Health Times, qui n’a pas précisé la raison exacte du retrait du pangolin, qui est l’animal le plus pourchassé par les braconniers et les trafiquants dans le monde. Il est soupçonné d’avoir été l’hôte intermédiaire qui aurait permis la transmission du nouveau coronavirus de la chauve-souris à l’espèce humaine.
Le plus haut niveau de protection dans le pays

Les écailles et ingrédients issus du pangolin atteignent un prix élevé sur le marché noir et sont couramment utilisés par la médecine traditionnelle chinoise, bien que les scientifiques relèvent qu’ils n’ont pas de vertus thérapeutiques.

Vendredi, l’administration chinoise des Forêts a annoncé que les pangolins bénéficient désormais du plus haut niveau de protection dans le pays, une décision qui a été saluée samedi par l’organisation de défense de la nature WWF.

Au cours des derniers mois, la Chine a interdit la vente d’animaux sauvages pour la consommation alimentaire, invoquant le risque de maladies transmissibles à l’homme, mais ce commerce reste légal à des fins de recherche scientifique ou pour la médecine traditionnelle.

 

Fermes à ours

En Asie, des milliers d’ours sont enfermés dans de petites cages, l’abdomen perforé et un cathéter ou une fistule reliés à leur vésicule biliaire afin de leur prélever de la bile. Cette dernière se vend à prix d’or pour ses prétendues vertus thérapeutiques. Elle est notamment censée aider à réguler le cholestérol ou à dissoudre les calculs biliaires et rénaux.

Balades à dos d'Elephant

Comment sont éduqués les Elephants qui promèneront les touristes sur leur dos ?

Pour obéir au doigt et à l’œil de l’homme, dès son plus jeune âge (2 à 3 ans), l’éléphant est arraché à sa mère puis il est dressé. Pour réussir à obtenir la soumission totale de cet animal de 5 tonnes, l’homme a recours à une certaine sorte de torture du nom de « phajaan ». Ce terme signifie broyer ou briser l’esprit de l’éléphant. Cette torture sert à instaurer une peur irréversible de l’homme dans la mémoire des éléphants . Pour se faire, l’éléphant est enfermé dans une cage et enchaîné pendant plusieurs jours. L’homme va jusqu’à l’affamer, l’assoiffer, le rouer de coup, lui casser les membres, l’étouffer et le priver de sommeil.

ENVIRON 50% des éléphants meurent pendant le phajaan.
Certains deviennent incontrôlable ou fou, considérés comme « inutilisable » et sont donc tués.

Le Phajaan n’est que la première partie de la phase de torture, car les éléphants sont torturés toute leur vie. On leur ravive de temps en temps le souvenir du phajaam en les battant à des points stratégiques qui les amènes à revivre ce moment de leur vie où ils ont énormément souffert.

Il y a également la violence psychologique, car un éléphant parcours à peu près 30 à 70 km par jour, hors dans ce genre d’attraction, celui-ci attend sagement le prochain tour de manège pour touristes. L’éléphant fait tous les jours le même parcours, ce qui le rend fou et extrêmement malheureux. Il y a également le fait que l’éléphant vit habituellement en horde, et dès son plus jeune âge on le prive de la moindre sociabilisassion avec ses congénères. Ici je parle spécialement de l’activité ou les touristes grimpent sur le dos des éléphants, mais le phajaan est utilisé pour le moindre dressage comme par exemple les éléphants peintres ou encore ceux qui jouent au football, car ne croyez pas qu’ils s’amusent, NON ils souffrent énormément d’être obligé de faire les clowns pour ne jamais avoir à revivre le phajaan !

En attendant la prochaine promenade à dos d'Elephant, les Elephants sont attachés avec des chaines en acier et ne peuvent donc bouger.

 

Avancées

Fin Broyage Poussins Mâles

Le broyage est désormais interdit. Mais le gazage reste autorisé si le poussin est utilisé pour l'alimentation animale et si son sexe n'a pas pu être déterminé, avant éclosion, « selon une méthode basée sur la différence de couleur des plumes

En juillet 2021, le Gouvernement a confirmé l'engagement pris en janvier 2020 de mettre fin à l'élimination des poussins mâles dans les filières d'élevage de poules pondeuses destinées à la production d'œufs et ce, de manière progressive sur l'année 2022. Le dispositif est aujourd'hui finalisé : le décret d'application a été publié en février 2022, un calendrier de mise en œuvre sur l'année a été assigné aux filières professionnelles, et un arrêté a été signé le 7 novembre 2022. Faute de valorisation et de débouché économique, 50 millions de poussins mâles d'un jour étaient jusqu'ici broyés chaque année en France dans la filière œufs. Soucieux de mettre fin à cette pratique et de répondre à une forte attente sociétale, le Gouvernement et les filières professionnelles ont travaillé en concertation pour tenir les objectifs fixés. Ainsi, des solutions alternatives peuvent être déployées au sein de la filière ponte : - principalement, le sexage dans l'œuf (ovosexage) permettant d'éliminer dès l'œuf ceux contenant des embryons de sexe mâle ; - l'élevage des frères de poules pondeuses (coquelets), élevage plus impactant pour l'environnement (car plus polluant, demandant plus de ressources alimentaires, plus long et donc plus coûteux à produire) ; - le développement de souches dites « duales », c'est-à-dire produisant des oiseaux pouvant être valorisés en filière ponte pour les femelles, en filière chair pour les mâles. Le décret ne promeut pas une alternative par rapport à une autre. Dans les faits, l'ovosexage étant la solution la plus rapide à mettre en œuvre dans le schéma économique actuel (pas de marché coquelet en France ; la sélection de souches duales n'est pas exclue mais vue comme une solution à moyen et long terme), les couvoirs ont décidé de s'équiper de matériel d'ovosexage. Le Gouvernement s'est alors mobilisé en accompagnant à hauteur de 10,5 millions d'euros (M€) les couvoirs pour mettre en place les machines permettant de déterminer le sexe des embryons dans les œufs. La filière professionnelle s'est également organisée pour mutualiser les surcoûts induits par ces nouvelles technologies par tous les maillons de la filière estimés à 45 M€ chaque année et ainsi répondre à une attente sociétale. En complément le décret prévoit : - une non remise en cause des matériels choisis par les couvoirs pendant 5 ans ; - une contravention pour réprimer les infractions à l'interdiction de la pratique de mise à mort des poussins mâles ; - des cas particuliers pour lesquels l'interdiction d'élimination ne peut pas s'appliquer tels que les protocoles scientifiques ou pour répondre aux enjeux de reproduction, de santé animale ou encore d'alimentation animale. Afin de limiter strictement la poursuite de la mise à mort des poussins pour l'alimentation animale, l'arrêté n'autorise dans ce cadre que la seule méthode de mise à mort par gazage, permettant d'obtenir des poussins entiers, demandés pour nourrir la faune sauvage captive (reptiles, rapaces, etc.). L'élimination par broyage demeure interdite sans exception possible. En outre, ne sont concernés par cette possibilité que les poussins issus de souches dont le sexe de l'embryon ne peut pas être déterminé selon une méthode basée sur la différence de couleur des plumes, soit exclusivement les souches de poules produisant des œufs à coquille blanche et les souches traditionnelles, qui représentent 15 % des poules pondeuses en France (source du comité national pour la promotion de l'œuf). Aussi, tous les œufs issus de poules de souche brune, qui produisent la quasi-totalité des œufs coquilles vendus au consommateur français, proviennent de filières pour lesquelles l'élimination des poussins mâles sera interdite, soit 85 % des effectifs de poules pondeuses en France. La France reste ainsi un des premiers pays au monde, avec l'Allemagne, à mettre fin à l'élimination systématique des poussins mâles en filière ponte. La révision de la législation européenne annoncée en 2020 par la Commission européenne constitue une fenêtre d'opportunité afin d'aller au bout du processus d'interdiction et d'harmoniser les pratiques au niveau européen et éviter toute concurrence déloyale pour les producteurs européens de poules pondeuses.

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