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Lettre Ministre Ecologie

A l’attention du Ministre de l’Ecologie

Objet : cause animale et référendum

Monsieur le Ministre,

Objet : cause animale et référendum

Monsieur le Ministre,

Les associations de défense animale ainsi que les Français attendent vos annonces sur la cause animale.
89% des Français jugent la cause animale importante, selon un sondage IFOP de 2019
Près de 4 Français sur 5 (78 %) estiment qu’Emmanuel Macron ne prend pas suffisamment en compte la protection animale dans sa politique.
73 % des Français estiment que la classe politique défend mal les animaux.
Chaque année, en France, 45 millions d’animaux sauvages libres ou issus d’élevages sont tués pendant la chasse, et c’est sans parler des victimes collatérales (humaines et animales). Il est grand temps que cette activité destructrice soit interdite !

Les Français attendent donc des avancées sur la cause animale avec notamment :


• la fin du commerce de la fourrure et des peaux exotiques en France (la vraie fourrure est inutile et très cruelle. La vraie fourrure peut être remplacée par de la fausse fourrure et les peaux exotiques par des fausses)
• la fin des pratiques cruelles de la chasse : la chasse à courre, le déterrage sous terre et les pièges tuants
• la fin de l’élevage d’animaux destinés à la chasse.
84% des Français en 2018 (Sondage Ipsos pour One Voice) sont contre la chasse à courre
Vénerie sous terre sur les blaireaux et les renards
L’association de défense des animaux One Voice révèle une nouvelle enquête sur le déterrage des renardeaux, une pratique de chasse particulièrement cruelle et violente qui ne laisse aucune chance aux animaux.
Les images font froid dans le dos : les chasseurs profitent de l'absence de leur mère pour sortir brutalement trois petits renards roux de leur terrier et les tuer à grands coups de pince sur le crâne... devant des enfants ! Leurs cadavres sont ensuite jetés au fond d’un trou et enfouis comme des déchets avec les mégots de cigarette laissés par les chasseurs. En France, en raison du statut d'« espèce susceptible d’occasionner des dégâts » attribué aux renards par le ministère de la Transition écologique et solidaire, il est autorisé de déterrer et massacrer les renards toute l’année, y compris pendant la période de reproduction. Ces pratiques cruelles ont assez duré !

73% n’imaginaient pas que la vénerie sous terre, chasse qui consiste à pourchasser avec des chiens jusque dans leurs terriers les animaux nocturnes endormis, débusquant ainsi également les petits, existait encore.
83% sont pour son interdiction (Sondage Ipsos pour One Voice).
64% des Français souhaitent interdire les élevages et les lâchers d’animaux destinés à la chasse, selon un sondage IFOP de 2017 (source : Fondation Brigitte Bardot).
Elevage d’animaux destinés à la chasse : environ 20 millions d’animaux sont élevés pour être tirés dès leur sortie des cages. Sur le territoire, quelque 1 500 structures élèvent du petit et gros gibier : perdrix grises et rouges (5 000 000), les canards colverts (1 000 000), lièvres (40 000), lapins de garennes (100 000), cerfs (15 000), daims (22 000), chevreuils (7 000), mouflons (2 500). Des millions d’animaux élevés et relâchés afin d’être… tués [Source : SNPGC & ONCFS] !
Selon des chiffres de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et du Syndicat national des producteurs de gibier de chasse (SNPGC), au moins 40 000 sangliers sont élevés en France. Didier Guillaume prétend donc réguler une prolifération alimentée par les chasseurs eux-mêmes ! « C’est l’histoire du pompier pyromane, lâche Madline Reynaud. Certes, 80% de ces sangliers sont utilisés pour des chasses en enclos. Mais il existe également des relâchés. La chasse est tellement décriée par les Français que l’on se retrouve dans la situation de devoir conférer un rôle aux chasseurs : celui de ‘’régulateurs’’. Mais s’ils n’entretenaient pas les populations de sangliers en les nourrissant et les abreuvant, ils n’auraient plus de quoi jouer… »

• Elevage pour la Chasse : Les chasseurs régulent en grande partie des animaux élevés pour la Chasse !
Sans ces élevages les chasseurs n’auraient pas assez d’animaux pour jouer et tuer !
• Chasse à la Marmotte : Nous ne savions pas que cette chasse existait. Nous en avons appris l’existence grâce au député Loic Dombreval. La marmotte est un rongeur qui est l’emblème de nos montagnes. Dans la publicité, sur les dépliants touristiques, la marmotte est « l’animal trop mignon » des Alpes. Et pour le député Dombreval : « Entre pratique culinaire marginale et cible d’entrainement, cette chasse est inacceptable ».

L’avis des Français n’est pas pris en compte au sujet de la cause animale. Leurs demandes doivent être transposées dans les lois.

Vous voulez peut-être contenter tout le monde mais l’on ne peut accepter moralement les pratiques cruelles sur les animaux.
Nous devons lutter contre le Mal sur terre et rendre le monde meilleur. Pour nous et nos enfants.
Les pratiques dont je vous ai parlées ci-dessus sont détestables et cruelles et doivent donc être abolies.
Albert Einstein a bien dit : «  le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le Mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Il est de votre devoir d’arrêter le Mal.
Je peux supposer, Monsieur le Ministre, que vous êtes contre la cruauté sur les animaux ? Il le faut.

Je souhaiterais également vous soumettre les propositions suivantes :
• Fin Expérimentation animale si méthodes substitutives et développement de méthodes substitutives qui ne recourent pas à l’animal, comme le programme Valitox piloté par le comité scientifique Pro Anima et qui est une méthode en toxicologie basée sur des tests pratiqués sur cellules humaines

• La stérilisation obligatoire des chattes errantes par toutes les Mairies sur leur territoire. Ce n’est pas à la Fondation Brigitte Bardot ou des petites associations à s’occuper de tout cela. Les Mairies doivent prendre leurs responsabilités. Les Mairies sont bien contentes de se décharger sur les associations mais cela est à elles de le faire. Elles trouveront les fonds pour le faire. Elles rogneront sur leurs dépenses.

 

• Fin vente oiseaux. Les oiseaux doivent être libres dans le ciel et non enfermés dans une cage. Les oiseaux ont un besoin primordial de voler, ce que l’enfermement dans une cage ne leur permet pas. Tout comme les êtres humains ont un besoin viscéral de bouger sous peine d’avoir de graves problèmes physiques.
• Les Perroquets doivent avoir leur cage ouverte en permanence pour pouvoir circuler
• Interdiction détention animaux sauvages sauf sauvetage : les animaux sauvages n’ont pas leur place chez les particuliers (félins dont caracal, singes, crocodile...)

• Interdiction de vente des Serpents et Mygales : car ils sont pratiquement tout le temps enfermés dans une boite, ce qui n’est pas un espace suffisant pour eux. Voudriez-vous vivre dans une cage toute votre vie ? Les Serpents sont sortis de temps en temps ou pas du tout et les Mygales sûrement jamais.
• Les détenteurs de Serpents et Mygales seront invités à les apporter dans des parcs animaliers

• Interdiction d’élevage et de vente d’animaux provenant d’usines à chiots et à chatons. Interdiction donc pour certains éleveurs de vendre des animaux venant d’usines sous peine d’amende. Les animaux sont élevés dans des conditions sordides dans des cages sans pouvoir sortir ou dans un espace étroit
• Les personnes faisant rentrer des animaux domestiques provenant d’usines à chiots et chatons seront punies donc par la loi
• Poisson rouge en bocal : C’est de la maltraitance Stress, maladies, solitude…
• Les poissons rouges aiment vivre en groupe. Il faut donc acheter au moins deux poissons. Il ne faut pas mettre un poisson dans un bocal type boule : c’est considéré comme un mauvais traitement dans certains pays. Dans un bocal, le volume d’eau est insuffisant et elle devient vite sale. Les paramètres (température et pH de l’eau) sont moins stables et l’oxygène manque rapidement.
• Votre poisson sera bien plus à l’aise dans un aquarium en verre en forme de parallélépipède rectangle (ou pavé droit) de 30 l (pour un jeune), 50 l (pour un adulte) ou 100 l (pour deux adultes). Un aquarium de 100 l représente un encombrement de 80 x 40 x 30 cm.
• Le poisson rouge maintenu dans de bonnes conditions est très résistant aux maladies. Les maladies et décès surviennent le plus souvent à cause de mauvaises conditions de vie (aquarium trop petit, mauvaise filtration, alimentation inadéquate, surpeuplement...).
• Un poisson rouge n’est pas du tout adapté à la vie dans un bocal. Il les empêche de grandir, de s’orienter grâce à leur ligne latérale (des écailles particulières sur le côté), et écourte drastiquement leur durée de vie.
• La forme arrondie perturbe le poisson, désorienté car ses écailles latérales, qui jouent un rôle essentiel dans ses déplacements, n'ont plus aucun repère. L'animal manque aussi d'oxygène, l'eau n'étant pas filtrée. Si bien qu'à terme, ces aquariums en forme de boule réduisent considérablement la durée de vie du poisson rouge : ils survivent en général quelques années seulement, contre 30 ans en moyenne dans la nature.
• Et Matthieu Lambeaux, PDG d’AgroBiothers a annoncé qu’il ne commercialiserait plus ces sphères. «  Nous allons supprimer une vingtaine de références. Dorénavant, tous nos aquariums auront une contenance de 15 litres minimum et nous ne vendrons plus ces boules que tout le monde a eu un jour chez soi, mais qui ne respectent pas la bientraitance animale  » «  On va perdre un million d’euros du jour au lendemain en arrêtant la commercialisation de ce produit. Mais nous voulons être une entreprise pionnière  ».
• Objectif : imiter l’Allemagne qui a arrêté de vendre ce type d’aquarium il y a maintenant vingt ans. En Allemagne, aux Pays-Bas ou en Italie, le bocal est interdit depuis des années, contrairement à l'Hexagone où sa vente bat encore son plein.
• "Dans un bocal, le poisson rouge de 5 à 7 centimètres ne va pas évoluer", abonde Jian Zhong Li, propriétaire du magasin Aqua Land à Paris. Le commerçant ne vend presque plus de ce modèle et ne le regrette pas.  Dans un aquarium plus grand, le poisson rouge peut atteindre facilement 30 centimètres, soit quatre fois plus.   
• "On ne met pas un bouvier bernois dans un studio ! C’est aberrant. Eh bien, en aquariophilie, c’est exactement la même chose ! Il faut adapter l’aquarium en fonction de ce que vous comptez y mettre, et non l’inverse", abonde le président de la Fédération française d’aquariophilie (FFA), Philippe Ancelot.
• Selon Guillaume Eveillard, conservateur de l’aquarium de Paris : ‘Dans un bocal, le poisson rouge a une croissance qui est réduite et il meurt prématurément. Ce mécanisme de nanification forcée entraine des malformations et des douleurs chez l’animal. Car bien que le poisson rouge n’ait pas d’expressions visibles , il ressent la douleur. De plus la forme arrondie du bocal ne permet pas un renouvellement optimal en oxygène de l’eau, comparé à un aquarium rectangulaire. Cette forme ronde perturbe aussi ses repères. »
• Et selon Annie Roi, présidente de l’association française du Poisson rouge : « Il va capter tous les mouvements extérieurs et vibrations qui rebondissent sur la paroi, le plongeant dans un état de stress permanent. Ses défenses immunitaires vont aussi se retrouver bloquées et il va développer toutes sortes de maladies contre lesquelles son organisme ne pourra lutter. L’hygiène est un autre problème : il baigne dans ses propres déjections car il les fait remonter à la surface. Ce qu’il se passe pour lui dans son bocal non filtré, c’est comme si l’on nous enfermait dans une pièce de 5m2 sans aération avec des pots d’échappement qui crachent en continu. »
• Nous demandons l’application de la Loi 214 : Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce

• Alors quel aquarium privilégier pour le bien-être de notre poisson ? Il faut un aquarium rectangulaire de préférence avec un volume de 150 litres et une belle aération . Selon Le Parisien, les conditions optimales à réunir pour accueillir cette espèce chez soi sont notamment un aquarium rectangulaire ou cubique de 100 litres pour un poisson, avec une hauteur d'au moins 50 centimètres, ainsi qu'une température de l'eau comprise entre 15 et 22°C, au pH neutre, avec un filtre au débit de trois à cinq fois le volume de l'aquarium à l'heure.
• Interdiction Pièges à colle ou des plaques engluées pour rongeurs : cette technique entraine un stress très important. Les rongeurs sont coincés, ne peuvent plus bouger et certains les laissent mourir ainsi de stress, de faim ou de soif. Mort horrible.
• Fin des raticides et souricides pour les particuliers :

 • Les Français peuvent utiliser à la place un appareil à ultrasons comme ceux-ci

 ou celui-ci

 Nous pouvons en trouver d’autres sur le marché. Et ces appareils fonctionnent, nous en avons testé un pour chez nous et cela a très bien marché.

Nous vous demandons aussi l’organisation d’un référendum sur la chasse, la corrida, la viande de cheval et l’expérimentation animale.
Pour ce référendum, les Français voteront en ligne sur le site de votre Ministère ou pourront voter à la Mairie pour ceux qui n’ont pas internet.

Les associations de défense animale communiqueront dans les médias sur ce que vous acceptez et ce que vous avez refusé.

Nous vous demandons, Madame la Ministre, de stopper ces cruautés ou maltraitances, c’est ce que les Français vous demandent.
Nous faisons ainsi appel à votre Conscience.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer Madame la Ministre Elisabeth Borne, l’expression de mes sentiments distingués.

Madame Valérie Schaub
Association Animalia
www.associationanimalia.fr


Lettre à Mars PetCare en France

Objet : alimentation végane

Monsieur le Directeur Romain Dumas,

Je suis présidente de l’association de défense animale en France, l’association Animalia.

Je vous fais la demande de produits végans pour vos marques (Pedigree, César, Sheba, Whiskas, Catsan, etc.) Pour les chiens et les chats.

De l’alimentation végane pour animaux est proposée par d’autres entreprises mais à un prix élevé, trop élevé. Des exemples : YARRAH Bio Vega 100% Végétarien et Sans Blé pour Chien Adulte
10 Kg 77,88 euros, AMI Dog Lentilles humides - Brocoli 400 G Pâtée 3,20 euros, Veggie Dog 10Kg 48,99 euros et Forza 10 Croquettes Vegan pour Chat Bio - Avec Algues – 1,5kg 14,90 €.

 

Heureusement, aujourd’hui, sauf régime spécial lié à une pathologie, il est possible de nourrir chats et chiens avec une alimentation végane adaptée.
La composition nutritionnelle des croquettes végétaliennes est globalement similaire à celle des croquettes contenant des produits animaux (mais elles ont bien sûr des ingrédients différents). Elles sont d’ailleurs aussi équilibrées que les croquettes carnées de qualité équivalente.
Chiens :Selon l’association Quatre Pattes : Comme les chats, les chiens ont des ancêtres carnivores. Cependant, la domestication du chien a permis à l'animal à quatre pattes de pouvoir également digérer des aliments végétariens - leurs prédécesseurs étaient souvent tributaires des restes de nourriture des hommes. Il est aujourd'hui bien connu que les chiens peuvent être nourris de manière végétarienne et végane.
Comme pour toute forme d'alimentation, la condition préalable est que le chien remplisse les conditions de santé nécessaires et que l'alimentation soit saine et équilibrée. L'animal doit recevoir et tolérer les nutriments qu'il recevrait principalement de la viande / du poisson via les composants végétariens et/ou les compléments alimentaires.
Normalement, les chiens consomment des protéines en mangeant, entre autres, de la viande et des abats comme le foie, la panse et le cœur, ainsi que divers poissons.
Dans le cas d'un régime végétarien ou végane, vous devez apporter ces nutriments via des protéines végétales contenues dans les céréales et les légumineuses.
Etudes pour les chiens
1994 Etude de Peta “(PETA) Dog Health Survey.” 
Etude sur 300 chiens végétariens ou végétaliens, sur une durée de 2 à 9 ans
Les résultats cependant sont plutôt positifs “Plus de 80% des chiens maintenus sur des régimes végétaliens ou végétariens pendant 50% à 100% de leur durée de vie ont été déclarés comme étant en bonne ou excellente santé 
2009 Étude de Brown et al. “An experimental meat-free diet maintained haematological characteristics in sprint-racing sled dogs” 
Etude de 12 Huskies Sibériens pratiquant la course de vitesse, nourris soit avec une alimentation commerciale recommandée pour les chiens actifs, soit une alimentation sans viande formulée selon les mêmes spécifications nutritionnelles. Les chiens ont été nourris avec ces régimes pendant 16 semaines, incluant 10 semaines de compétition. Les contrôles de santé ont été effectués par un vétérinaire qui n’avait pas connaissance des différents régimes alimentaires. Tous les chiens ont été évalués comme étant en excellent état physique et aucun n’a développé d’anémie ou d’autres problèmes de santé détectables”
2014 Thèse de Semp (en PDF) “Vegan nutrition of dogs and cats” 
“Semp a examiné quatre régimes canins et félins utilisés par 233 propriétaires d’animaux (…) ainsi que Benevo Duo, un aliment humide (…). Les produits ont été analysés(…) et comparés aux analyses des fabricants quand elles étaient disponibles. Certains aliments étaient déficients en apports énergétiques (trois produits), en calories (trois produits), en protéines (un produit), et en potassium (trois produits). La recette pour un régime canin fait maison satisfaisait en grande partie les besoins en nutriments, mais était trop faible dans certains acides aminés, la méthionine et la cystéine, la vitamine B12 et le sodium. Semp a rapporté que ces régimes respectaient les besoins nutritionnels pour la plupart d’entre eux, et qu’aucune anomalie clinique ne leur était associée.”
2015 Étude de Kanakubo et al. ”Assessment of protein and amino acid concentrations and labeling adequacy of commercial vegetarian diets formulated for dogs and cats” 
Kanakubo et ses collègues ont examiné 13 régimes végétariens secs et 11 en conserve, pour chiens et chats, qui ont été vendus dans tout ou la plus grande partie des États-Unis. Les concentrations de protéines brutes (CP-crude protein) et d’acides aminés (AA) ont été comparées avec les profils de nutriments alimentaires pour chiens et chats AAFCO. Les concentrations minimales de CP pour les espèces et les stades de vie spécifiés ont été satisfaites par 23 aliments ; l’aliment restant a passé les essais d’alimentation AAFCO appropriés. Cependant, 25% des aliments (6/24) ne répondaient pas à toutes les exigences minimales en AA.
2016 Étude de Knight et Madelaine Leitsberger – “Vegetarian versus meat based for companion animals” 
Cette étude est importante car on y trouve la synthèse de 8 études précédentes d’auteurs divers, mentionnées plus haut : étude de Kanakubo et al. (2015) ; Étude de Semp (2014) ; Étude de Gray et al. (2004) ; Étude de Kienzle et Engelhard (2001) ; Étude de Brown et al. (2009) (Autre publication de Brown) ; Étude réalisée par Wakefield et al. (2006) ; Enquête de Peta (1994) et Étude de Leon et al. (1992).
Il est tout à fait possible pour les animaux de compagnie de subsister, et même de prospérer, sur des régimes végétariens.
Cependant, ceux-ci doivent être nutritionnellement complets et convenablement équilibrés, et les propriétaires devraient surveiller régulièrement l’acidité urinaire et corriger l’alcalinisation urinaire grâce à des additifs alimentaires appropriés, si cela se produit
Chats :Les chats ont des besoins en protéines importants : elles doivent constituer au minimum 25% de leurs apports énergétiques. Contrairement aux humains, les chats ont besoin d’un apport alimentaire en taurine, en vitamine A (et non en bêta-carotène), en acide arachidonique, en EPA et en DHA. Les croquettes véganes sont donc supplémentées avec ces nutriments, à l’instar des croquettes carnées qui sont supplémentées en taurine et divers vitamines et minéraux.

Etudes pour les chats

La première étude de long terme sur l’état de santé des chats nourris de manière vegane a été publiée en 2006 : il en ressort que les chats végétaliens n’avaient pas plus de problèmes de santé que les chats nourris avec des croquettes carnées. (Wakefield et al., 2006)
Une autre publication plus récente, qui passe en revue 4 études ainsi que 12 marques d’aliments non-carnés, a conclu que « Chiens et chats peuvent très bien se porter en suivant un régime végétarien, mais il se doit d’être complet nutritionnellement et raisonnablement équilibré. » Les auteurs précisent dans leur publication que le mot végétarien inclut les alimentations vegan. (Knight & Leitsberger, 2016)
2019 Thèse de Romane Dufayet “Risques et modalités d’une alimentation végétarienne chez le chien et le chat” 
Résumé : Thèse qui comprend une étude de cas clinique sur 5 chats nourris de façon végétalienne totalement ou majoritairement, et qui ont développé des problèmes de santé. Après changement d’alimentation, une amélioration de leur état est constatée. Une analyse d’un échantillon de deux marques de croquettes végétaliennes a été effectuée. Les résultats montrent quelques carences relativement mineures.
2020 Étude de Rafael Vessechi Amorim Zafalon “Nutritional inadequacies in commercial vegan foods for dogs and cats”
Résumé : “L’objectif de cette étude était d’évaluer la composition en macronutriments, les profils d’acides gras et d’acides aminés, et la teneur en minéraux essentiels de tous les aliments végétaliens pour chiens et chats disponibles sur le marché brésilien, et de comparer les résultats avec les recommandations de la FEDIAF (2019) et AAFCO (2019). Quatre aliments végétaliens pour animaux de compagnie ont été évalués (trois pour les chiens et un pour les chats).”
Les résultats montrent de nombreuses insuffisances nutritionnelles.
Une autre étude : De nouvelles recherches suggèrent qu’un régime végétalien pour les chats de compagnie serait non seulement sans danger mais pourrait également être bénéfique pour leur santé. L’étude, parue dans la revue scientifique Plos One le 13 septembre 2023 a interrogé 1 369 propriétaires de chats sur les habitudes alimentaires et la santé de leur animal sur une période d’un an. Parmi eux, 9 % ont déclaré faire suivre un régime vegan à leur chat, le reste fournissait une alimentation carnée à leur compagnon.
« Les chats nourris avec un régime végétalien avaient tendance à être en meilleure santé »
Dans l’ensemble, l’étude n’a révélé aucune preuve de conséquences néfastes de l’alimentation végétalienne sur la santé des chats.
Et d’après les réponses des propriétaires de chats interrogés lors de l’étude, les chats suivant un régime vegan allaient moins souvent chez le vétérinaire et prenaient moins de médicaments que ceux nourris avec une alimentation plus conventionnelle.
Les scientifiques se sont également intéressés à la prévalence de 22 troubles de santé au sein de l’échantillon. Les résultats rapportés indiquent que 37 % des chats « vegan » avaient au moins un trouble contre 42 % pour les chats nourris à la viande.
Les chercheurs ont conclu que « les chats nourris avec un régime végétalien avaient tendance à être en meilleure santé que les chats nourris avec un régime à base de viande. Cette tendance était claire et constante. Ces résultats concordent largement avec des études antérieures similaires» .
Mais encore : Il y a quelques années une revue spécialisée destinée aux vétérinaires Français, a traité le sujet et la conclusion était plutôt positive : Revue vétérinaire l’Essentiel n°423 Octobre 2016 
A l’étranger certains vétérinaires ont étudié la question depuis longtemps.
Il est cependant à noter que malheureusement certains d’entre eux ont parallèlement des positions très discutables, contre la vaccination, ou favorables à certaines pseudo-médecines.
Le Dr Andrew Knight vétérinaire anglais, membre du centre d’éthique animale d’Oxford, est l’auteur d’une synthèse de plusieurs études sur l’alimentation végétalienne pour chien et chats disponible en anglais – et traduite en français par VEGAnimalis (PDF) -, ainsi que Petfoodinnovation.info, un site sur le sujet (en anglais). Il a également rédigé un article (en anglais) sur le site de la Vegan Society.
Le Dr Armaiti May (États-Unis), est également vétérinaire et favorable à ce type d’alimentation, d’autres vidéos : sur la chaîne d’Abby Lodmer (en anglais), sur “Go Vegan Radio” (en anglais), ou encore celle de “World of Vegan” (en anglais).
Elle a créé un site internet, Plantbased.org (en anglais) contenant notamment des liens vers des études scientifiques sur les bienfaits d’une alimentation végétale chez les chiens, pour leur santé et la réduction de l’impact sur l’environnement. Et également une pétition demandant que les chiens des refuges de Los Angeles soient nourris de façon végane.
Il y a aussi d’autres vétérinaires qui s’intéressent au sujet.

Des propriétaires de chiens et de chats n’ont pas les moyens de nourrir leurs animaux de manière végane car le coût est trop élevé. Et pourtant ils le souhaiteraient ardemment.
Nous requérons de mettre sur le marché des produits végans à un prix proche des produits carnés. Des produits végans avec tous les nutriments dont ont besoin les chiens et les chats. L’avis de vétérinaires nutritionnistes est indispensable.
Nous pouvons en discuter si vous le souhaitez.
Vous pouvez m’appeler l’après-midi au 06 14 34 34 87.


Veuillez agréer, Monsieur Dumas, l’expression de mes sentiments distingués.
Madame Schaub Valérie
Présidente Association Animalia

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Expérimentation animale 16e Legislature

Le Député Vincent Ledoux - Renaissance

Le député a lancé une Proposition de résolution n°1104 pour le développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale ainsi qu'une PROPOSITION DE RÉSOLUTION pour l’accueil et la protection des animaux sauvages captifs,

Biodiversité 16e Législature

Interdire l’importation et l’exportation des trophées de chasse d’espèces protégées - N° 1895

Proposition de loi de Mme Sandra Regol et plusieurs de ses collègues visant à interdire l’importation et l’exportation des trophées de chasse d’espèces protégées

Article unique : Interdiction de l’importation et de l’exportation de trophées d’espèces classées ainsi que de la promotion de la chasse de ces espèces

Introduction de la définition du trophée de chasse et limitation du périmètre aux annexes A et B du règlement européen relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvage par le contrôle de leur commerce [amendement CD34 de Mme Sandra Regol, rapporteure].

Article additionnel après l’article unique

Sanction de la promotion ou publicité de la chasse de l’une des espèces inscrites aux annexes A, B et C du règlement européen fixée à 3 mois de prison et 75 000 euros d’amende [amendement CD36 de Sandra Regol, rapporteure].

Les discussions de cette proposition de loi porteront, en séance publique, sur le texte élaboré par la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire n° 2107-A0.

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Le Député Vincent Ledoux - Renaissance

Importation Trophées de Chasse : M. Vincent Ledoux attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur l'importation de trophées de certaines espèces menacées en France. Entre 2014 et 2018, ce sont 752 trophées de 36 espèces inscrites à la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui ont été importés en France, faisant d'elle le sixième importateur de trophées de chasse d'espèces protégées en Europe. Parmi elles, certaines sont inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN), comme l'éléphant d'Afrique, le léopard, l'hippopotame ou le guépard et sont donc en danger d'extinction. Alors que l'on fait face à la sixième extinction de masse des espèces, la chasse aux trophées agit comme un accélérateur de la crise mondiale de la biodiversité en menaçant la survie des espèces chassées et en bouleversant les écosystèmes.

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Le Député Vincent Ledoux - Renaissance

Classement des espèces nuisibles : M. Vincent Ledoux attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la question des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts, ESOD, appelées communément nuisibles. Ces espèces sont inscrites sur une liste fixée tous les 3 ans par arrêté ministériel et la prochaine est actuellement en cours d'élaboration pour être publiée en juillet 2023. Lorsque des animaux sont présents sur cette liste, ils peuvent être abattus, chassés et déterrés même en dehors des périodes de chasse. Pourtant, même si de nombreux inscrits sur cette liste provoquent des dégâts dans l'écosystème, certaines espèces jouent pourtant un rôle bénéfique dans la protection de l'environnement. La Société française pour l'étude et la protection des mammifères (SFEPM) alerte sur la nécessité de déclassifier 4 petits mammifères : le renard, la fouine la belette et la martre. À travers de nombreuses observations scientifiques, il a été démontré que ces carnivores jouent un rôle crucial dans la nature, tant pour l'environnement que pour l'agriculture, en consommant des insectes et rongeurs ravageurs de culture et des carcasses d'animaux, ce qui réduit le risque de diffusion de maladies. Ainsi, dans un contexte d'érosion de la biodiversité et de nécessaire protection de l'environnement, il souhaiterait savoir si le Gouvernement compte adapter la liste des ESOD afin de tenir compte du rôle important de certaines espèces pour l'écosystème, à travers par exemple la mise en place d'études d'impact sur la politique d'élimination des nuisibles dans un objectif d'affinage et d'optimisation.

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Le Député Vincent Ledoux - Renaissance

Risque d'extinction des populations de hérissons : M. Vincent Ledoux attire l'attention M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la question de la gestion des populations de hérissons en France. En effet, le dernier rapport « Planète vivante » publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) a souligné l'ampleur effrayante de la perte des espèces de la biodiversité, notamment des hérissons. Or ces derniers sont indispensables à l'équilibre des écosystèmes. Dans cette même perspective, le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal adopté le 18 décembre 2022 lors de la COP15 rappelle que la biodiversité est essentielle pour l'homme et la planète. S'agissant du hérisson, il est démontré que son domaine vital est assez large pour que sa protection assure celle des autres espèces appartenant au même territoire et qu'il « sonne l'alerte sur l'état des écosystèmes » selon une étude du Muséum national d'histoire naturelle. Assurément, les hérissons sont d'une grande importance car ils permettent d'équilibrer l'écosystème et d'éviter les futures catastrophes naturelles. Leur disparition est ainsi révélatrice du déclin des écosystèmes entiers. Au Royaume-Uni, les populations de hérissons sont passées d'environ 30 millions à un million depuis 1950. Selon l'association « Famille hérisson », la situation est analogue en France. Elle estime qu'à ce rythme, les hérissions risquent de disparaître entièrement en 2025. Chassés de leurs habitats naturels par la destruction des haies et l'artificialisation des sols, empoisonnés par les pesticides, ces mammifères meurent quotidiennement. C'est la raison pour laquelle ils sont classés « espèces en danger » depuis 2020 en Angleterre. En France, le hérisson d'Europe est une espèce protégée qui fait face à de nombreuses menaces, en majorité liées aux activités humaines. Pour autant, elle n'est pas considérée comme une « espèce menacée ». Par ailleurs, les acteurs de la cause animale déplorent le manque de centres de sauvegarde des hérissons (30 seulement dans le pays contre 800 en Grande-Bretagne). Aussi, il souhaiterait savoir si le Gouvernement compte mettre en place des mesures fermes afin de répondre au risque d'extinction des populations de hérissons et de préserver la biodiversité.

La Réponse du Gouvernement : Le hérisson est intégralement protégé en France au titre de l'arrêté ministériel du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Il est donc interdit de détruire, capturer, mutiler, enlever ou perturber les hérissons dans leur milieu naturel. Leur détention, transport, naturalisation, commerce (vente ou achat) et utilisation sont strictement interdits. De plus, en tant qu'espèce bénéficiant d'une protection juridique intégrale, les sites de reproduction et aires de repos ne peuvent être ni détruits, ni dégradés, sauf dérogation prévoyant alors des mesures d'évitement, de réduction puis de compensation des impacts sur les hérissons. A l'heure actuelle, bien qu'aucune étude d'ampleur nationale ne permette de connaitre avec certitude l'évolution de sa population, certains facteurs de mortalité affectant cette espèce sont cependant identifiés, et communs à d'autres espèces. C'est pourquoi le hérisson est aujourd'hui classé en préoccupation mineure sur les listes rouges mondiale et française de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Afin de renforcer la protection des espèces fréquentant les paysages bocagers, qui est l'habitat de prédilection des hérissons, des politiques publiques favorables à cet habitat sont développées comme la restauration des haies à travers le plan de relance, le rétablissement des continuités écologiques et l'interdiction de pesticides les plus nocifs pour l'environnement.

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La Députée Anna Stambach-Terrenoir - La France Insoumise

Mme Anne Stambach-Terrenoir attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur l'importation de trophées de certaines espèces menacées en France.

En effet, entre 2014 et 2018, la France a importé 752 trophées de 36 espèces inscrites à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), ce qui fait d'elle le sixième importateur de trophées de chasse d'espèces protégées en Europe. Parmi elles, certaines sont inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme l'éléphant d'Afrique, le léopard, l'hippopotame ou le guépard. Alors que nous faisons face à la sixième extinction de masse des espèces, la chasse aux trophées, généralement pratiquée par de riches amateurs, contribue à accélérer la crise mondiale de la biodiversité en menaçant la survie des espèces chassées et en bouleversant les écosystèmes.

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la Chambre des Communes au Royaume-Uni a adopté en mars 2023 l'interdiction de ces trophées de chasse. Compte tenu des ambitions de la France, qui s'est non seulement engagée à mettre un terme à la perte de biodiversité, mais aussi à inverser la tendance d'ici à 2030, elle souhaite savoir si le Gouvernement compte cesser de délivrer des permis d'importation pour les trophées de certaines espèces menacées.

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La Députée Béatrice Bellamy - Horizons

Elle a demandé au secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargé de la mer, de lever l'interdiction de la pêche récréative de l'anguille.

La Députée Beatrice Bellamy agit contre les animaux

Autres sujets 16e Legislature

Proposition de loi visant à interdire la maltraitance sur les animaux de compagnie par l’utilisation de colliers étrangleurs et électriques (n° 577) Par la députée Renaissance Mme Corinne Vignon, rapporteure. Novembre 2022

Explication :

Sont actuellement toujours en vente libre dans le commerce et utilisés en France des dispositifs causant souffrance physique et détresse psychique aux animaux de compagnie, tels que les colliers dits « de dressage », de type étrangleur, électrique ou à pointes.

Certains propriétaires de chiens et éducateurs canins, adeptes de ces outils, justifient leur utilisation pour des cas particuliers, au vu du comportement inadapté ou dangereux du chien, au mépris de toutes les études scientifiques sur le sujet. Ces colliers n’ont jamais prouvé leur efficacité pour quelque problème comportemental que ce soit, et au contraire, augmentent le risque d’agressivité et de morsure des chiens en raison du stress, de l’anxiété et de la souffrance qu’ils subissent. Par ailleurs, de nombreuses alternatives existent pour éduquer ou rééduquer des chiens, sans recourir à des outils ou méthodes qui génèrent de la douleur ou de la peur.

En effet, de nombreuses études scientifiques, et plus spécifiquement celle de 2017 de la société européenne d’éthologie clinique vétérinaire (ESVCE), dénoncent l’usage des colliers coercitifs et recommandent leur interdiction.

À titre d’exemple, les colliers étrangleurs sans boucle d’arrêt écrasent la trachée du chien lorsque le maître tire sur la laisse. Les colliers électriques envoient des décharges électriques à l’animal lorsque celui‑ci aboie ou fugue. Quant aux colliers à pointes, à pics ou Torcatus, qui sont composés d’une chaîne en métal et de pointes intérieures qui pénètrent la peau du chien, créent des entailles pouvant transpercer le cou de l’animal et le faire saigner.

De plus, l’utilisation de ces colliers est reconnue aujourd’hui comme une méthode de dressage négative et punitive, dont les risques de dommages physiques sur le chien sont nombreux : brûlures, blessures, douleurs chroniques, lésions aux cervicales ou thyroïdiennes, affections dermatologiques, augmentation de la pression intraoculaire et intracrânienne, écrasement de la trachée, paralysie du nerf laryngé, arthrose dégénérative…

Ces colliers génèrent également des dommages psychiques (peur, anxiété, stress important) qui peuvent être à l’origine de problèmes de comportement chez l’animal pouvant le rendre agressif, voire mordeur… et ils ne permettent en aucun cas d’améliorer son comportement.

Un avis sur les pratiques d’éducation canine et leurs impacts sur le bien‑être des chiens émis le 04 juillet 2022 par le centre national de référence pour le bien‑être animal (CNRBEA) est récemment venu confirmer que « les colliers à pointes et les colliers électriques sont explicitement cités comme causes de souffrances inutiles, déjà par ailleurs interdits dans d’autres pays ». Le Danemark, l’Australie, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, la Slovénie, l’Angleterre, la Finlande, la Suède, le Pays de Galles, Québec, la Norvège ou encore l’Ecosse ont donc strictement encadré ou interdit ces types de colliers. La Belgique souhaite également s’inscrire dans cette démarche.

En l’état actuel de notre droit, l’article 7 du décret n° 2004‑416 du 11 mai 2004 portant publication de la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, du 13 novembre 1987, signée par la France le 18 décembre 1996 et ratifiée le 8 juillet 2003, dispose qu’ : « Aucun animal de compagnie ne doit être dressé d’une façon qui porte préjudice à sa santé et à son bien‑être, notamment en le forçant à dépasser ses capacités ou sa force naturelles ou en utilisant des moyens artificiels qui provoquent des blessures ou d’inutiles douleurs, souffrances ou angoisses ».

L’article R. 214‑17, lui, interdit « d’utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d’attache ou de contention ainsi que de clôtures, des cages ou plus généralement tout mode de détention inadaptés à l’espèce considérée ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances ».

Cependant, comme l’illustre des nombreuses études scientifiques sur le sujet, il apparait aujourd’hui que cette tolérance ou cette « nécessité absolue » sur l’utilisation de ces colliers pour le dressage ou par les particuliers, n’a plus lieu d’être. Actuellement, ces colliers sont en vente libre et peuvent être utilisés sans restriction ou sanction aucune, alors qu’ils sont interdits.

Face à ce constat, nous devons prendre en considération les différents avis d’experts et scientifiques qui, tous, condamnent les effets négatifs de ces colliers pour l’éducation canine. Il apparaît donc aujourd’hui impérieux d’inscrire dans le marbre de la loi l’interdiction de la vente et de l’utilisation de ces colliers.

Ainsi, l’article unique de cette proposition de loi vise à interdire la vente et l’utilisation de tout dispositif électrique, étrangleur sans boucle d’arrêt ou à pointes qui causent des souffrances physiques ou psychiques à l’animal, dont il conviendra de déterminer le détail par voie réglementaire.

Tel est l’objet de cette proposition de loi qui entrera en vigueur dès sa promulgation.

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Discussion en séance dans l'hémicycle le 16 Janvier 2022

Cette proposition de loi a été adoptée à l'Assemblée Nationale

Synthèse du vote

Pour l'adoption : 111

Contre : 5

l'Assemblée nationale a adopté

Alimentation végétale 16e Legislature

La Députée Francesca Pasquini - Ecologiste Nupes

La Députée a présenté la proposition de loi visant à mieux manger en soutenant les Français face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine à la commission des affaires économiques.

La rapporteure a évoqué la nécessité d’améliorer la qualité de l’alimentation par l’accélération de la « végétalisation des assiettes », en fixant de nouveaux objectifs à l’ensemble de la restauration scolaire. Le renforcement de la part des protéines végétales dans l’alimentation des enfants – et de la population en général – répond, a-t-elle-précisé, à deux exigences : d’une part, améliorer la santé des Français, la surconsommation de protéines animales renforçant les risques de maladies cardiovasculaires ; d’autre part, protéger l’environnement, la baisse de la consommation de produits carnés entrainant la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production.

Enfin, Francesca Pasquini a mentionné l’importance de limiter les risques sanitaires liés aux substances chimiques contenues dans les aliments, comme les nitrites présents notamment dans la charcuterie, par l’adoption de mesures restrictives.

L’article 1er de la proposition de loi instaure une prime alimentation à destination des ménages en situation de précarité (environ 11 millions de Français), représentant un soutien mensuel d’un montant minimum de 50 euros pour les achats alimentaires.

En commission, les députés ont modifié cet article. En lieu et place du dispositif initialement proposé, ils ont introduit une prime alimentation exceptionnelle attribuée, à titre expérimental, aux ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un montant défini par décret.

L’article 2 prévoit d’introduire deux menus végétariens ou une alternative végétarienne quotidienne dans les services de restauration collective scolaire à compter du 1er janvier 2025. Cet article a été supprimé par la commission.

L’article 3 interdit la mise sur le marché de produits à base de viande contenant des additifs nitrés. Cet article a été supprimé par la commission.

La proposition de loi ainsi modifiée est examinée en séance publique le jeudi 6 avril.

Cette proposition de loi visant à mieux manger en soutenant les Français face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine a été rejetée

Contre l'adoption : 138 Pour : 121 Abstention : 6

Détail du scrutin

L'Assemblée nationale n'a pas adopté.

Et encore...