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Quels aliments privilégier pour sauver la planète?
06/03/2019

BFMTV


L'alimentation mondiale repose sur un trop faible nombre d'espèces cultivées, ce qui rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique. WWF et Knorr ont établi la liste de 50 espèces végétales que l'on devrait mettre plus souvent au menu pour réduire son impact environnemental tout en préservant sa santé.

Fini le maïs et le riz blanc, vive le fonio et l'épeautre. C'est en tout cas le régime que WWF-UK et Knorr voudraient que la population mondiale adopte pour que la planète puisse nourrir les dix milliards de personnes qui devraient l'habiter d'ici à 2050.

75% de l'approvisionnement alimentaire mondial provient de seulement 12 espèces de plantes et de cinq espèces animales. Le riz, le maïs, le blé représentent près de 60% des calories provenant de plantes dans l'ensemble du régime alimentaire humain. L'exploitation intensive d'une gamme restreinte de cultures a de graves répercussions sur les écosystèmes naturels fragiles, et nécessitent toujours plus d'engrais et de pesticides. Car cette dépendance vis-à-vis d'un nombre limité d'espèces cultivées rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique.

A la fois bon au goût et à la santé

WWF-UK et Knorr se sont donc penchés sur les espèces végétales qui mériteraient d'avoir une plus grande place dans nos menus, à la fois parce qu'elles sont savoureuses mais aussi parce qu'elles présentent une bonne richesse nutritive sur le plan des glucides, des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Autre avantage:  leurs apports en protéine réduit le recours à l'élevage, très gourmand en eau, en terres et fort émetteur de gaz à effet de serre. 

Grâce à la collaboration du docteur Adam Drewnowski, directeur du Centre de nutrition du département de santé publique de l'Université de Washington, une liste de 50 aliments végétaux à privilégier dans le futur a été établie. Elle est composée de légumes, céréales, graines, légumineuses, tubéreuses, de noix, algues mais aussi de champignons provenant du monde entier. 

Des salsifis à la place des pommes de terre

Alors, de quoi devraient être faits nos menus? de racines de lotus, qui en plus d'être riches en vitamine C ont l'avantage de pousser dans toutes sortes de plan d'eau et de se replanter. Les pois chiches germés sont aussi conseillés, puisqu'une tasse de cette légumineuse fournit 10 grammes de protéines et peut donc avantageusement remplacer la viande. Les graines germées de luzerne, connues aujourd'hui des adeptes des magasins bio, méritent elles aussi une plus large diffusion pour leur grande teneur en nutriments.

75% de l'approvisionnement alimentaire mondial provient de seulement 12 espèces de plantes et de cinq espèces animales. Le riz, le maïs, le blé représentent près de 60% des calories provenant de plantes dans l'ensemble du régime alimentaire humain. L'exploitation intensive d'une gamme restreinte de cultures a de graves répercussions sur les écosystèmes naturels fragiles, et nécessitent toujours plus d'engrais et de pesticides. Car cette dépendance vis-à-vis d'un nombre limité d'espèces cultivées rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique.
A la fois bon au goût et à la santé

WWF-UK et Knorr se sont donc penchés sur les espèces végétales qui mériteraient d'avoir une plus grande place dans nos menus, à la fois parce qu'elles sont savoureuses mais aussi parce qu'elles présentent une bonne richesse nutritive sur le plan des glucides, des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Autre avantage: leurs apports en protéine réduit le recours à l'élevage, très gourmand en eau, en terres et fort émetteur de gaz à effet de serre.

Grâce à la collaboration du docteur Adam Drewnowski, directeur du Centre de nutrition du département de santé publique de l'Université de Washington, une liste de 50 aliments végétaux à privilégier dans le futur a été établie. Elle est composée de légumes, céréales, graines, légumineuses, tubéreuses, de noix, algues mais aussi de champignons provenant du monde entier.
Des salsifis à la place des pommes de terre

Alors, de quoi devraient être faits nos menus? de racines de lotus, qui en plus d'être riches en vitamine C ont l'avantage de pousser dans toutes sortes de plan d'eau et de se replanter. Les pois chiches germés sont aussi conseillés, puisqu'une tasse de cette légumineuse fournit 10 grammes de protéines et peut donc avantageusement remplacer la viande. Les graines germées de luzerne, connues aujourd'hui des adeptes des magasins bio, méritent elles aussi une plus large diffusion pour leur grande teneur en nutriments.

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Flers-en-Escrebieux – Sin-le-Noble Plus d’une tonne de viande avariée saisie dans trois boucheries hallal

Trois boucheries hallal ont été contrôlées, mardi, à Flers-en-Escrebieux et Sin-le-Noble. Les contrôleurs ne sont pas repartis les mains vides puisqu’ils ont saisi près de 1 500 kg de viande avariée.

Des contrôleurs de l’URSSAF, de la brigade de contrôle et de recherche (BCR) des services fiscaux, des agents de la police aux frontières (PAF), de la direction départementale de la protection de la population, des policiers de l’hôtel de police de Douai… Afflux inhabituel de « clients » dans trois boucheries hallal de Flers-en-Escrebieux et Sin-le-Noble, mardi.

De la viande couverte de moisissure

Le contrôle prévu visait au départ quatre boucheries. L’une d’entre elles, à Sin-le-Noble, étant fermée, le contrôle s’est « contenté » des trois autres. Deux à Flers-en-Escrebieux, la troisième à Sin-le-Noble. Et la mission a malheureusement été fructueuse  : dans l’ensemble des trois commerces, « entre 1 200 et 1 500 kilos de viande avariée ont été découverts » indiquent les services de police. De la viande couverte de moisissure ou mal étiquetée, avec un flou entretenu entre les lots destinés à la consommation animale et celle des hommes.

 

Le stock non conforme a été saisi en vue de sa destruction. Des procès-verbaux ont été dressés et plusieurs enquêtes ouvertes (pénale, administrative) puisqu’un cas de travail dissimulé aurait également été relevé. En revanche, les commerces n’ont pas été fermés. Pour le moment.

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Salon de l'agriculture : ces animaux qui vont mourir vous saluent


VIDÉO. Après les avoir admirés, vous pourrez les manger : dès le salon fermé, 19 vaches et cochons vendus aux enchères rejoindront l'abattoir. Par Frédéric Lewino

Lucie, 5 ans, regarde d'un air extatique Fontaine, une magnifique vache charolaise de 6 ans. Elle tend la main pour la toucher. Mais l'animal, qui est couché et rumine avec application, n'a pas un coup d'œil pour la gamine. « Lucie, sais-tu que, dans trois semaines, tu pourrais manger Fontaine ? » La gosse a une grimace qu'elle cache dans le manteau de sa mère « Nonnnn… » Lucie doit se dire que cet énorme adulte qui lui tend un micro plaisante probablement. Malheureusement, non ! Les dix bœufs charolais qui mâchonnent tristement une herbe sèche dans leur stalle ont été, la veille, les vedettes d'une vente aux enchères qui s'est déroulée au Salon de l'agriculture.

Cela fait maintenant onze ans que les plus belles bêtes d'engraissement font un baroud d'honneur au salon avant d'être envoyées à la boucherie. Fontaine a décroché le record cette année, avec une enchère de 13 000 euros. Quatre fois le prix ordinaire. « Après le salon, elle retournera trois semaines à la ferme pour évacuer son stress, puis elle sera menée à l'abattoir par son nouveau propriétaire », explique l'éleveur. Avis aux admirateurs de Fontaine qui pourront la manger d'ici un mois ou deux au restaurant Hall West de Limoges. En revanche, sa copine Exubérante, qui n'a atteint que 8 000 euros, sera débitée en bifteck dans les Franprix de Combs-la-Ville et de Lagny-sur-Marne.

Au salon, ce sont ainsi dix-neuf bêtes qui fileront quasi immédiatement à l'abattoir. Ce mercredi, c'est au tour de cinq blondes d'Aquitaines d'être mises aux enchères, et demain à celui de quatre porcs cul noir. En attendant, les deux cochonnes Josie (15 mois) et Jessica (20 mois), 360 kilos à elles deux, dorment dans les bras l'une de l'autre, sous l'œil humide des visiteurs ignorant tout de leur triste destin. Dans des enclos séparés, les deux jeunes mâles Juste et Junior ronflent à qui mieux mieux. Ces quatre bêtes d'exception ont été distinguées parmi plusieurs dizaines de candidats, en raison de leur état d'engraissement, de leur développement musculaire et de la régularité des pièces de boucherie.

Publié le 02/03/2016 | Le Point.fr

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Matthieu Ricard - "La souffrance d'un animal est plus importante que le goût d'un aliment"

Le moine bouddhiste soutient le manifeste de 26 ONG pour imposer la cause animale dans le débat politique. Ce combat sert aussi la cause des hommes, explique-t-il. Par Matthieu Ricard
Le moine bouddhiste Matthieu Ricard soutient le manifeste lance mardi 22 novembre par 26 ONG pour imposer le bien-etre animal dans le debat politique a l'occasion des elections.
 

Nous sommes tout, ils ne sont rien. La valeur de la vie humaine est, à juste titre, infinie. La valeur de la vie animale est-elle pour autant nulle ? Chaque heure dans le monde nous tuons 120 millions d'animaux terrestres et marins. Cela fait beaucoup : en une seule semaine, davantage d'animaux tués que toutes les victimes humaines de toutes les guerres !

Nous avons fait d'immenses progrès de civilisation. Nous n'acceptons plus ce qui a pourtant longtemps semblé normal : l'esclavage ou la torture. Nous avons adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme. Nous continuons d'améliorer le statut des femmes et des enfants. Nous réduisons la pauvreté dans le monde. Mais quand nous en venons aux animaux, le massacre en masse reste la règle.

Les 8 millions d'espèces qui peuplent encore notre planète sont nos concitoyens. Ils aspirent à vivre, à éviter la souffrance. Nous aimons les chiens, mais mangeons les porcs et nous nous vêtissons des vaches. Il y a là une incohérence fondamentale. La valeur des vies innocentes est non négociable.

Il n'y a aucun excès de sentimentalisme à être choqué par les horreurs révélées par les vidéos tournées dans les abattoirs.

Certains affirment que la production de viande est un mal nécessaire. Aujourd'hui, n'étant plus nécessaire, c'est un mal tout court. De fait, tout le monde y perd : la production industrielle de viande est la deuxième cause d'émission de gaz à effet de serre (15 %), après les habitations et avant les transports. Elle entretient la pauvreté dans le monde : 750 millions de tonnes de céréales, qui pourraient nourrir localement un milliard de personnes, sont expédiées d'Amérique latine et d'Afrique vers les pays du Nord, pour nourrir nos animaux destinés à devenir de la viande. Cerise sur le gâteau, plusieurs centaines d'études épidémiologiques montrent que la consommation régulière de viande est nocive pour la santé (source OMS 2015).

Il m'est arrivé de demander à une assemblée : « Êtes-vous en faveur de la justice et de la morale ? » Tout le monde a levé la main. J'ai demandé ensuite : « Est-il juste et moral d'infliger des souffrances non nécessaires à des êtres sensibles ? » Personne n'a levé la main. En vérité, aucun argument moral ne permet de justifier nos comportements à l'égard des animaux.

Ôter la vie par plaisir

Récemment, un dimanche matin un groupe de chasseurs fusil à l'épaule s'était rassemblé sur la place de l'église d'un petit village du sud de la France. Un enfant, fils d'amis, s'arrêta devant eux et leur demanda ingénument : « Vous allez tuer ? » Il n'eut droit qu'à un silence gêné, des sourires de connivence et des regards en coin. Tuer par plaisir, c'est préférer la mort à la vie. Est-ce là ce que l'humanité peut offrir de mieux ?

Vingt millions de Français se promènent dans les bois. Il ne reste plus que 1,2 million de chasseurs. Pourtant, ce sont ces derniers qui font la loi. Sont-ils, comme ils l'affirment, les meilleurs protecteurs de l'équilibre biologique ? En 1974, l'interdiction de la chasse dans le canton de Genève fut approuvée par référendum par 72 % de la population. Malgré les cris d'alarme des chasseurs, tout s'est bien passé : la faune du canton a retrouvé sa richesse et sa diversité – fort appréciées par les promeneurs – et son équilibre naturel. Les sangliers et cervidés n'ont pas envahi les forêts et les champs cultivés.

Mieux aimer l'ensemble des êtres

En incluant tous les êtres sensibles dans le cercle de la bienveillance, nous n'aimons pas moins les humains, nous les aimons mieux, car notre bienveillance est plus vaste. L'association humanitaire que j'ai cofondée, Karuna-Shechen, aide chaque année 300 000 personnes en Inde, au Népal et au Tibet dans le domaine de la santé, de l'éducation et des services sociaux. Le fait de m'occuper aussi des souffrances infligées aux animaux ne diminue en rien ma détermination à soulager les souffrances humaines. Bien au contraire. Et ne pas se soucier des animaux n'améliorerait en rien le sort terrible des victimes d'Alep en Syrie ou du Darfour.

Et encore...