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Cette influenceuse vegan est morte de « faim et d'épuisement », après avoir adopté un régime drastique

Une influenceuse végan russe est récemment décédée dans des circonstances pour le moins suspectes. Ses proches affirment que son régime drastique serait responsable de son décès.

Qu'est-il arrivé à Zhanna Samsonova ?

Cette influenceuse végan d'une quarantaine d'années est décédée le 21 juillet dernier des suites d'une grave infection.

D'origine russe, la quadragénaire, plus connue sous le nom de Zhanna d'Art sur ses réseaux sociaux, vivait depuis cinq ans au Sri Lanka et avait adopté un régime alimentaire drastique, qui pourrait être à l'origine de son décès.

 

Une influenceuse végan meurt d'une infection, son régime drastique pointé du doigt ?

Interrogée par le média russe Vechernyaya Kazan, sa mère Vera a affirmé que la mort de Zhanna était liée à une « infection de type cholérique », due à un « épuisement de l'organisme par un régime végan ». Une affirmation qui n'a toutefois pu être vérifiée, puisque les causes officielles du décès n'ont pas encore été dévoilées, selon le Daily Mail.

Toujours selon le quotidien britannique, Zhanna se nourrissait exclusivement de « fruits, de graines de tournesol germées, de smoothies et de jus de fruits ». Ses proches affirment que ses habitudes alimentaires, prévues par le régime qu'elle s'infligeait, avaient pris des proportions pour le moins inquiétantes ces derniers mois.

Anéantie, sa famille - qui a toujours été en désaccord avec elle quant à son régime alimentaire - essaie aujourd'hui tant bien que mal de rapatrier son corps en Russie. L'annonce de sa mort a été brutale et douloureuse pour sa mère, d'autant que Zhanna avait prévu de rentrer dans sa ville d'origine, Kazan, le... jour de sa mort.

Sous couvert d'anonymat, l'un des amis de la défunte a raconté avoir vu Zhanna il y a quelques mois, au Sri Lanka. À cette occasion, il l'avait trouvé « épuisée ». À l'époque, on lui aurait conseillé de se soigner étant donné son état. L'intéressé a par ailleurs précisé que malgré les mises en garde, Zhanna avait pris la poudre d'escampette pour se rendre en Thaïlande, au risque de mettre sa santé en danger. Après l'avoir rejoint, ce dernier aurait constaté une dégradation brutale de la situation. « Lorsque je l'ai vue à Phuket, j'ai été horrifié (...) J'étais un étage au-dessus d'elle et je craignais chaque jour de retrouver son corps sans vie au matin. Je l'ai convaincue de se faire soigner, mais elle n'a pas survécu », a ainsi raconté cet ami anonyme.

Par Mathieu D'Hondt · Publié août 2023

Rappel : Nous avons besoin quotidiennement de Protéines, Lipides et Glucides pour faire fonctionner notre corps.

Ici l'influenceuse ne mangeait que légumes et fruits donc seulement des glucides. C'est pour cela qu'elle est morte.

Ne pas reproduire son régime.

France info en direct - France tv_________________________________

Violences sur les animaux : les condamnations sont en hausse

Un homme accusé d’avoir passé à tabac son chat a été condamné pour sévices et actes de cruauté, mardi 5 septembre. Il n’est plus rare d’observer ce type de condamnations ces dernières années.

La presse se fait souvent l’écho des condamnations de personnes pour des violences sur des animaux. Les affaires de maltraitance finissent de plus en plus devant les tribunaux. La dernière en date se déroule, mardi 5 septembre, à Strasbourg (Bas-Rhin). La justice vient de condamner un homme pour sévices et actes de cruauté après des violences sur son chat. "C’est un avertissement qui est lancé pour le prévenu, et tous ceux derrière", précise Me Didier Reins, avocat de la SPA qui s’est porté partie civile.
Nouvelle législation depuis 2021

Le cas de violence n’est pas isolé, comme en témoigne une vidéo où on peut voir un vétérinaire frapper violemment un chien. Depuis 2021, une loi condamne plus sévèrement les auteurs de maltraitance animale. C'est une ancienne députée LREM qui est à l’origine de cette nouvelle législation. "Désormais, (…) on peut être exposé à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende", explique Laëtitia Rameiro-Dias. Cela peut aller jusqu’à cinq ans en cas de mort de l’animal.

Septembre 2023 - T.Cuny, J.Ricco, V.Meyer, N.Salem, L.Klethi, A.da Silva

France Télévisions

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Une peau humaine recréée pour mettre fin aux tests cosmétiques sur les animaux

cosmétique Récompensée lors des dernières Cosmetic Victories à Paris, l’innovation a été développée par des chercheurs en dermatologie de l’Université de Bretagne Occidentale à Brest

 

 Les tests sur animaux sont interdits dans l’Union européenne pour les produits cosmétiques mais la pratique continue toujours dans certains pays.
Pour s’affranchir de l’animal, des chercheurs brestois ont développé une peau humaine révolutionnaire.
Reconstruite avec des neurones sensoriels issus de cellules souches humaines, cette peau réagit comme une peau normale aux agressions extérieures et intéresse donc l’industrie cosmétique pour ses tests.

 

Avant d’arriver dans nos salles de bains, les produits cosmétiques doivent obligatoirement passer par une batterie de tests en laboratoire pour vérifier que leur utilisation est sûre et ne va pas ruiner notre peau soyeuse. Pendant longtemps, l’industrie s’est servie des animaux pour tester ses produits, appliquant du maquillage ou des crèmes sur des lapins et des rongeurs. Mais depuis 2004, les tests sur animaux sont interdits dans l’Union européenne pour les produits cosmétiques et depuis 2009 pour les ingrédients qui les composent.

Il n’empêche que cette pratique, très décriée par les défenseurs de la cause animale, continue dans certains pays de la planète. En Europe, l’Agence européenne des produits chimiques réclame aussi régulièrement un assouplissement des règles pour permettre de tester certains ingrédients utilisés dans les cosmétiques sur des animaux.
Une peau réinnervée proche de la peau humaine

Dans ce débat très polémique sur l’expérimentation animale, la solution pourrait venir de Brest. Depuis plusieurs années, des chercheurs de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) planchent sur un modèle de peau reconstruite réagissant comme dans la vraie vie aux agressions extérieures. Ils utilisent pour cela de la peau humaine qu’ils récupèrent lors d’opérations de chirurgie plastique. Dans les locaux du laboratoire LIEN, spécialisé dans les relations entre neurologie et dermatologie, ils ont réussi à greffer à cette peau des neurones sensoriels issus de cellules souches humaines.

« On aboutit à une peau humaine réinnervée dont nous sommes les seuls au monde à maîtriser la technique », souligne Laurent Misery, directeur du laboratoire. Proche de celle de l’homme, cette peau révolutionnaire va donc permettre de voir les réactions de l’épiderme au contact d’un produit cosmétique. « La réaction est bien plus efficace qu’une peau reconstruite in vitro dont se sert actuellement l’industrie cosmétique », assure Laurent Misery.
Une innovation récompensée par l’industrie cosmétique

Réunis à Paris le 4 avril lors de la cérémonie des Cosmectic Victories, les grands acteurs de la beauté se montrent d’ailleurs très intéressés par cette innovation bretonne, récompensée par un prix académique. « Grâce à ce modèle unique, il est possible de simuler une peau irritée ou sensible, qui favorisera le développement de nouveaux ingrédients et produits de soin adaptés, notamment pour les peaux atopiques », soulignent les organisateurs de la cérémonie.

Avril 2023 - Jérôme Gicquel

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Transport d’animaux vivants : l’Europe veut « tarifier la souffrance »

Chaque année, des milliards d’animaux vivants sont transportés par voie maritime, aérienne ou ferroviaire dans l’Union européenne. Ces longs périples constituent « une source de stress » et ont « un impact négatif sur leur bien-être ». Les animaux souffrent « de la faim, de la soif, de la chaleur, du manque d’espace et de l’absence de repos ». Pour autant, aucune mesure n’est mise en œuvre depuis plus de quarante ans. C’est le constat dressé par un rapport de la Cour des comptes européenne publié le 17 avril 2023.

Le bien-être animal n’est pas pris en compte dans le coût du transport, ou dans le prix de la viande, dénonce le rapport. Il propose alors toute une série de mesures qui permettrait de tarifier la souffrance animale et de l’intégrer dans le coût du transport et le prix final payé par le consommateur. Les rapporteurs proposent également de promouvoir le transport de viande plutôt que des animaux vivants et plaident pour un recours aux abattoirs mobiles et de proximité.

Afin que les consommateurs soient mieux informés, le rapport suggère d’accroître la transparence et l’harmonisation de l’étiquetage et d’inciter les producteurs, les utilisateurs et les consommateurs à adopter un comportement durable. Il est également question de recourir à des outils numériques pour « optimiser la planification et la logistique du transport d’animaux ».

En 2021, les agriculteurs de l’Union européenne ont élevé 76 millions de bovins, 142 millions de porcs, 60 millions de caprins, 11 millions d’ovins, ainsi que des milliards de volailles et d’autres animaux, allant des lapins aux chevaux, précise le rapport.

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 Avril 2023                  

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